mars 19, 2009

Seattle - Part Deux

Autre longue journée de marche. Ce matin, peu enjoué par la température incertaine et mon infructueuse tentative de show indie-rock, j'étais pas très chaud à l'idée de retourner dans la jungle de cette ville.

En fait, hier soir, je me suis aventuré dans le nord de la ville, hors du centre. Je croyais bien me diriger vers une salle de spectacle (entendons-nous, un bar à venues) mais, j'ai pris une mauvaise direction. J'ai marché très longtemps, dans des coins sombres, jusqu'à ce que deux clodos m'abordent. Retour sur mes pas. Ça doit pas être ici.

Je suis passé, après vérifications sur la carte, à deux coins de rue de ma destination, que je trouvais limite dangereuse vue le quartier. C'est juste que j'ai continué à m'enfoncer dans le dit quartier pour environ quinze minutes. Mauvaise expérience. Pas de musique.

Donc ce matin, pas très enjoué à visiter de nouveaux quartiers. Quand même, je suis parti. Vers le marché. Pas très motivant. Je me suis renseigné sur les bus vers l'Université de Washington. Et j'ai marché.

Même direction que dimanche, parce que l'Université est située juste après Capitol Hill. Juste après, sur une carte touristique.

J'ai dû marcher quatre heures. Environ. Je suis arrêté manger dans le fameux restaurant bondé du week-end, Coastal Kitchen, où j'ai magnifiquement été servi, la bouffe était excellente. Juste le décor qui vieillit mal. Mais propre, quand même.

Je suis donc sorti de ce resto ravi, plein. De café, aussi. Durant mon repas, j'ai lu Lonely Planet. Que je vais connaître par cœur, assurément. Mais j'ai trouvé un cimetierre, entre là et l'Université, Lakeview cemetery, où sont enterrés Bruce Lee et Brandon Lee!! Personne ne m'avait dit ce détail super-hyper-important!

Traversé un quartier résidentiel, Capitol Hill vers U-district, à pieds. Un parc, intéressant. Juste après, le cimetierre. Bon, maintenant, on n'est pas downtown, y'a pas de pancartes qui indiquent où sont les pierres tombales.

Avec les indications du Lonely Planet, j'ai tourné autour. Tout seul, à part quelques paysagistes qui devaient se bidonner à me voir chercher, sachant très bien ce que je cherchais. Je me suis arrêté. Selon mes savants calculs, j'étais juste au bon endroit. Mais je ne voyais rien. Une fille est arrivée, pas très loin, elle cherchait aussi. Comme j'étais debout, immobile, elle a supposé que j'avais trouvé. Elle s'est approché et sur son chemin, s'est arrêtée. À deux, on y est arrivé!! Honnêtement, c'est très sobre comme mémorial. Je suis resté un temps, avant de repartir vers l'Université. Toujours à pieds.

Un beau quartier, de belles maisons. Ici, la crise ne se sent pas. Bon, peut-être que leurs enfants ne mangent plus, que les poissons n'ont plus d'eau, mais le gazon est tondu. Et le SUV attend dans la rue, il réchauffe (quoi?, il fait quand même 8 degrés).

J'arrive au pont qui mène de l'autre côté. Ah oui, pendant toute cette marche, j'ai longé le Lake Washington. C'est relativement grand. Pas large.

University street. U-district est bondé d'étudiants. Évidemment. J'ai l'air vieux dans le paysage, c'est malade. Je marche la rue au complet, à la recherche d'un resto. Mon choix s'arrête sur le Flowers, un buffet végé identifié "not for tourists". Sweet.

Pour être certain d'être étiqueté en entrant, je prends quelques photos. Je me sers, dans une assiette dont la propreté n'a pas été approuvée par Tétreault & cie. La bouffe est très bonne. Bon, de qualité, je sais pas, mais au goût, c'est réussi. J'en reprends, même. Quelques étudiants, des habitués assurément, sont dispersés dans cet établissement qui tient plus de l'armée du salut que d'un resto. Le buffet, c'est une table qui s'étire (sans le truc du milieu) avec quelques plats dessus, des salades au milieu, les plats dans la glace, et un gros bassin qui retient l'eau qui dégoutte de tout ça, juste en-dessous. Miam, c'était bon.

Café Starbucks. Moyen. Pas le format, le goût. Décidemment, ici, c'est pas les Starbucks les meilleurs. Ladro, tellement mieux. Je marche vers le campus.

C'est immense. Le stade où les Huskies jouent, aussi. Enfin, comparé au stade McGill, le ration de place doit être au-dessus de 50!

De vieux bâtiments, des nouveaux. J'entre dans la librairie (en fait, la library, donc la bibliothèque). Quand même bien. Une grande salle, en haut, où il est souligné que ce sont des étudiants qui sont en train d'étudier. On dirait une église. Au bout, une salle vitrée, fermée. Un seul étudiant avec de grand bureau de bois datant de l'invention du bois. On dirait.

Personne ne parle. Je sors, un peu étourdi. Une grande fontaine, le red square, je passe un peu partout dans le campus. Honnêtement, ça ne vaut peut-être pas une journée complète de visite. Mais quand même, comme on dit, la destination importe parfois peu. J'ai marché longtemps pour venir ici, ça compte!

En soirée, souper avec un représentant de compagnie. Mon steak, trop bleu, a complètement été carbonisé par le chef de ce restaurant qui me semblait, à l'origine, très bien.

Demain, retour à Montréal.

mars 16, 2009

Seattle

Première journée à Seattle, décidemment, épuisante. Intéressante. Divertissante.

Je me suis levé relativement tôt. 7h30. Le cadran sonnait depuis déjà 7h00, sur les airs de Rise Up! Country. Jesus. L'événement qui a changé votre vie, qui vous a réveillé. Rise Up!

Ouvre les rideaux : de la neige. Grosse comme des balles de tennis. Quoi? Ici?



Les yeux dans la graisse de bine, l'entrain dans les talons, direction douche. Surprise. Sur le rideau, il y a plein de taches. Et du sang. Appel au standard de l'hotel. Ils passent changer le rideau. Rili Sôri Mista!

Plein de courage, vêtu de mon gros manteau d'hiver, je m'aventure à l'extérieur. Vers n'importe où. J'ai étudié la carte de la ville, les quartiers. Il y a des cafés partout, mais aucun proche. Il y a des restaurants partout, aucun dans le quartier de l'hotel.

Finalement, j'aboutis devant un Starbucks. Bah, je trouverai bien autre chose. Un autre café, d'une autre chaîne. Après quatre coins de rues, complètement trempé, j'arrête au Caffee Ladro.



Excellent lattee. Tall lattee single shot to go. Un facile. Je m'installe en regardant la pluie. La neige. Les deux. Il neige à gros flocon, mais en même temps, on sent sur la peau comme si c'était une grosse averse d'eau. Sur les voitures, de la neige s'accumule. C'est bizarre.

Quelques clients plus tard, des habitués de ce minuscule café, je décide d'affronter le froid et la pluie. Je suis bien heureux d'avoir mon gros manteau d'hiver, finalement.

Deux coins de rue. À peine. Mon appareil-photo décide qu'il ne fonctionne plus. On respire. Je l'ai réchappé, je crois. On verra plus tard, c'était temporaire.

Je descends sur le bord de l'eau. Des bateaux, des usines. Et le marché. Pine Place Market. Ça sent les fruits de mer, les poissons, le café, les crêpes, tout, quoi.



J'y marche un peu, cherchant le tout premier Starbucks de l'histoire. J'arrive face avec, en cinq minutes. Pourtant, ce marché est géant!



J'entre dans le Starbucks (ça doit faire 20 minutes que je suis sortis de l'autre café). Je m'installe sans commander, sur le bord de la fenêtre. Face à l'entrée principale du marché. J'observe les gens. On voit tout de suite les locaux et les touristes. Les premiers sont en gougounes, portent un coton ouaté avec capuchon, sourient. Les derniers, ont un parapluie, un gros manteau, regardent partout, sont mécontents de la pluie. Un serveur m'offre un morceau de "j'ai-rien-compris". Oui, pourquoi pas!



Départ #2. 3. Je marche avec, comme direction, ce fameux coin autour de Capitol Hill où il y a plein de restaurants, de cafés. L'éden, quoi. Google disait 30 minutes de marche.

Après environ 10 minutes, j'arrive à la statue de Jimi Hendrix.



Il est natif de Seattle. Comme tout plein d'autres musiciens et groupes. Kenny G, Steve Miller Band, Nirvana, Foo Fighters, Pearl Jam, Soundgarden, et j'en passe. Petite statue, donc, grosse vedette. Juste derrière, un magasin indépendant de musique. J'y entre pour demander des conseils sur le prochain gros nom de la ville. On tergiverse, on discute, on écoute. Ils ont beau me dire que la scène musicale de Seattle se "moumounise" ces derniers temps, qu'on est au Country-happy-folk-kind-of-Neil-Young. J'en démords pas. Rien ne me plait jusqu'à, après avoir dit "harder" trois fois aux vendeurs, on me trouve la perle rare. Si je me fie aux journaux locaux, c'est en effet ce que je cherchais. Le groupe dont les journaux ne veulent pas parler de peur de le perdre au profit du reste du monde. Égoïstes. Le groupe, Helms Alee. Un peu noir. Mais de la bonne musique.

Je sors du magasin. Gros soleil. Il fait chaud à se promener en shorts. D'ailleurs, des locaux se dandinent en short, portable à l'oreille. Wow, quelle ville de contrastes.

En observant bien, en particulier dans ce quartier moins touristique et plus habité, la population est relativement très jeune, tous habillés de cotons ouatés à capuchons, en jeans. C'est typique, presque cliché.

Donc sur la rue Broadway, c'est le paradis. Là, un drive-in. Un vrai. Ça sent le gras de l'autre côté de la rue. La viande qui cuit. Les frites. Le grand panneau orange, en triangle, rappelle les années 50. 60. Pas à moi, mais à bein du monde, sûrement.

Je marche jusqu'au Vivace Espresso, qui, apparemment, est le meilleur espresso (au monde) de la ville. Pas de nourriture. Bon, il faut bien manger avant. Je lonely planet le tout. À une dizaine de coins de rue, perdu, un petit restaurant avec de la bouffe végé. Vendu.

Je marche dans un quartier super enchanteur, avec de villes maisons, de la verdure, même par-dessus les trottoirs. Je crois être près du quartier gai.



C'est pas les seringues, comme à Montréal, qui le rappellent, ou les vieux condoms de la rue Saint-André (même si je vois des pochettes, sur le trottoir), mais plutôt les drapeaux. Et les patrouilles anti-homophobes, à vélo.

J'arrive sur une rue hyper-bondée de jeunes gens hip, genre Greenwich dans New York. Mais ici, les gens ont l'air sympathique. Devant le restaurant que je croyais désert, selon sa proximité de rien, et bien non. À l'intérieur, j'ai jamais vu ça de ma vie, chaque pouce carré est occupé par quelqu'un, debout, qui attend une place. Autour des tables, autour du bar. Entre les clients! Des gens attendent même dehors! J'ai pas le temps. Demain. C'est vrai que là, on est dimanche. Midi.

Je décide de rebrousser chemin, presqu'à l'hotel, pour trouver un autre resto végé. Après 15 minutes de marches, sous le gros soleil/gros vent, je ne le trouve pas. Au lieu, un resto italien. Ou espagnol. Je ne me souviens plus. Disparu. Le guide, le foutu guide de mes deux, date d'à peine quelques mois. Bon. Je me décide pas. La dernière solution : le drive-in qui sent le gras des années 50. Il faut bien manger. Mais là, il faut encore marcher dans la direction opposée, celle du début. Il recommence à pleuvoir. Plus qu'en matinée.

J'arrive au drive-in, il y a une grande file dehors. En fait, le restaurant est juste dehors. Pas de table. Sous le capot, où on commande, un grand comptoir de métal perpendiculaire. Je fais la file. Je commande, hamburger et frite svp. Ça fera deux et quatre-vingt-quinze. Quoi!? Moins que 3$ pour un hamburger et une frite?

Je les mange, de reculons. Pour une ville de végés-fiers-des-produits-locaux, elle me déçoit un peu. Des bouts durs dans la viande me font un peu hésiter. Je me réchauffe en mangeant, autour des autres clients qui doivent se sentir autant coupable que moi. Je pars à la marche, la pluie a presque arrêté. Non, elle est plus drue.

Quelques mètres plus loin, non mais il faut être con, j'arrive devant un restaurant, le Septieme Cafe ça s'appelle. Salades, sandwiches, hamburger végé! J'entre, je mange un hamburger végé et une salade. Je me sens moins coupable. Ça s'annule. La cliente, à côté, voit mon guide touristique. Elle me donne ses idées sur la ville, les coins à ne pas rater. Si je me fie à ce qu'elle dit, j'aurai besoin d'une voiture. Ou d'un bus.

Ensuite, direction le café Vivace Espresso. Celui où j'étais avant tout ce chemin pour trouver un restaurant plein, un qui n'existe plus et un de culpabilité! L'espresso, je le prends pour emporter. Pas trop le choix, l'endroit est bondé, la file est assez longue. Je demande un peu allongé, on sait jamais.

Une fois dehors, je trempe les lèvres dans ce café aux couleurs très, très foncées. Un goût riche, onctueux, très amer. J'ai déjà goûté ça, je ne me souviens plus où. Ça fait longtemps. Espresso délectable. Je reviendrai.

Retour à l'hotel. Je surfe un peu sur le net. En cherchant où Kurt Cobain a habité, je tombe sur de drôles de sites. Des hypothèses, sur son "suicide". Par la fenêtre de ma chambre d'hotel, je le vois bien, le soleil plombe. Il est 15h00 environ. Je devrais aller en profiter. Mais juste un peu encore, je veux lire un peu plus sur ça.

C'est un sujet que je n'ai jamais vraiment approfondi. J'en apprends donc beaucoup. Au Lac Washington, à quelques kilomètres d'ici, tout s'est passé. Dans les rues où j'ai marché cet après-midi, il rencontrait des amis. Et je me rends compte : dans deux semaines, ça fera 15 ans qu'il a été trouvé.

Je n'ai jamais été un fan inconditionnel, j'ai toujours vu l'artiste comme un mauvais exemple. Mais plus je lis, plus je réalise que j'étais peut-être pas en phase avec la vérité. D'ailleurs, le détective privé engagé par Courtney Love, à l'époque pour retrouver Cobain, a mis tous les résultats de ses recherches sur un site web. Conversations téléphoniques incluses. Très intéressant.

17h00. Réception de bienvenue au Convention Center pour le colloque. C'est tout de même la raison de ma venue à Seattle, faut bien y aller. Ça se passe dans une salle, logée entre deux bâtiments opposés, sur une même rue. La pièce de réception est donc… par-dessus la rue. C'est spécial.



En fait. Pas très spécial. Je m'inscris, je prévois mes prochains journées. Retour à l'hotel.

Je vais souper au Six arms brewery, une bonne Porter à la main. Au bar, j'écris un peu sur ma prochaine nouvelle. J'ai de bonnes idées. L'histoire complète, en fait. Il reste à la coucher sur papier. Virtuel.

Là, je vais me coucher.

octobre 31, 2007

MontrealDailyPhoto... LA référence pour Montréal !



Cette image (cliques pour agrandir) montre le résultat d'une recherche dans Google de la ville de Montréal... et MDP arrive en premier, avant le site officiel de la ville de Montréal !!

Bravo MDP !

septembre 23, 2007

Zeitgeist

Satisfaisant. Franchement, Billy Corgan a encore des atouts qu'on ne connaît pas. Certes, il fallait un album de mise à niveau, pour que lui et Chamberlain se remettent en forme. Mais les compositions qu'on nous propose sont mélodieuses, restent en tête longtemps.

La sonorité de l'album passe par un style un peu différent de ce qu'on leur connaît, heureusement assez loin d'Adore, ressemblant à Machina, on entend même parfois le Smashing Pumpkins de l'époque de The beginning is the end is the beginning. Naviguant dans les styles comme à l'époque de Mellon Collie, Corgan passe du hard rock à la ballade mélodieuse, avec un interlude de soft rock bonbon.

L'album démarre en force avec deux chansons qui montre comment Billy Corgan perçoit l'enfer et la fin des temps. On évolue ensuite sur des thèmes diverses, majoritairement l'amour et la politique. Car il faut le dire, les États-Unis et l'administration Bush sont dans la mire d'un autre artiste. Mais c'est pas autant marqué, par exemple, que Megadeth ou System of a Down. Plus subtile, musicalement en tout cas.

L'album est satisfaisant, autant pour des fans que pour des nouvelles oreilles.

septembre 03, 2007

Je me suis simpsonisé !



Je sais, c'est cliché, mais j'ai trouvé l'exercice et les résultats assez intéressants !

août 07, 2007

Contrôle anti-dopage dans les films

Au voleur ! Qu'on habille les avocats, qu'on convoque les juges. Un crime a été commis. J'ai en ma possession une des preuves les plus accablantes. De quel crime s'agit-il ? Il s'agit d'une ignoble machination pour prouver une fois de plus la complaisance de certains idiots du cinéma. Quoi donc ?! Mais faut-il tout vous dire ? Un vol, oui, d'idées, d'images, de sons.

C'est le genre de réplique auxquelles je me serais attendu en sortant d'une salle où était projeté le film tant anticipé, 300. Images à quelques grains de la synthèse, photographie sombre et efficace, testostérone à profusion, muscles huilés et gorges déployées, sons de métaux s'entrechoquant. Tous ces éléments de la bande-annonce visaient autant les jeunes, les vieux, les gars, les filles. On visait haut et ça promettait de gicler fort.

On a juste oublié d'avoir une histoire. Et pour combler ce manque, le réalisateur et le directeur photo sont allés chez Blockbuster et ont loué Gladiator et LOTR. Question de se mettre l'odeur de la sueur au nez, le sable dans les yeux, les flèches dans les oreilles, les casques sur la tête. Franchement, comment les artisans de 300 croient-ils pouvoir copier les images de Gladiator (champ de blé où attendent femme et enfant, avec une musique pleurnicharde en arrière-plan; soldat imbattable super-musclé, huilé au maximum, épée à la main, en marge d'un peuple; montage de batailles rythmé, avec arrêts, à caméra rapprochée) et les personnages de LOTR (Gollum, qui tient ici un rôle de premier plan encore une fois en allié qui devient traître), et ce sans que personne ne s'élève pour le crier ?!

Je sais pas, mais ils ont réussi. Le monde entier se prosterne devant cette horreur du cinéma, plaisante pour l'oeil uniquement, et encore. J'adore, je vénère Ridley Scott, ce talent qui nous a donné cet inattendu Gladiator, qui nous a fait découvrir un Russel Crowe au sommet de ses formes. Je n'accepte tout simplement pas d'être dupé de la sorte, qu'on me réchauffe un classique pour en tirer le plus de fric possible.

Et pour ceux que j'entends déjà, ces enthousiastes qui me diront exigeant et trop attaché au détail, je réponds un gros d'accord. D'accord. Mais dans ce cas, si l'image est empruntée, au moins qu'elle serve à véhiculer une histoire originale, hors du commun, enivrante, à laquelle on veut s'accrocher, qu'on veut croire. Mais dans 300, c'est assez direct. On dirait même Fast and Furious tellement l'histoire est simple : un roi dont on ne sent pas la grandeur part en guerre avec 300 hommes (301, si l'on compte bien). Il sait qu'il mourra, ça lui a été prédit, il sait que l'armée adverse est des millions de fois plus forte, mais il veut monter ses muscles. Alors il part à la guerre, résiste un temps, et meurt. Inutilement, sans but, en gros jambon qui gueule comme il le fait tout le film durant. Et personne n'en sort grandit. Pendant ce temps, sa salope de femme couche avec tout le monde, se tape ses sujets et court dans les champs de blés. Ridicule ! Ajoutez à cette histoire pourrie quelques bibittes venues de l'espace, grosses comme trois hommes, avec une force surhumaine, et un petit personnage bidon rejeté pour sa laideur et son incapacité, puis le mélange est là pour un méga-succès qui générera probablement des suites. Triste. Mais j'avoue, la pochette est belle.

juin 13, 2007

Comment les gens arrivent sur clichés ?

Mis à part les abonnés qui visitent régulièrement clichés (en fait plus souvent que moi-même dernièrement, je m'en excuse), voici mon top des récentes recherches Google qui ont mené certaines personnes à mon site...

1 - Femme caressée
2 - Amidalyte (?!?)
3 - Billets à vendre pour Kenny Rogers
4 - Femmes caressées (au pluriel, celui-là)

C'est quand même intéressant, non ?

mai 18, 2007

Memphis, TN - Jour 5

Quatre heures de route. Nashville, direction Memphis. Passé par Jackson.



Une fois à Uptown Memphis, tout fébrile, recherche de la sortie pour Graceland. Ai-je pris la bonne route ? Il me semble être au milieu de nulle part... Retour sur mes pas (de roues), jusqu'à la direction Nashville. Après réflexion, j'étais bien sur la bonne route. Une demi-heure de perdue.

Arrivé à Graceland, recherche de liquide pour le stationnement. Peur #1 : perte de clés au Taco Bell sur le Elvis Presley Boulevard. Dans les poubelles ? Finalement, laissées à la caisse durant le temps que je mangeais. Personne n'est parti avec. Thank God !

Stationnement à Graceland, 6$. Trois "ensembles" de visites sont offerts : Mansion tour (25$US), Platinum tour (30$US) ou Elvis Entourage (68$US !!). L'essentiel est dans le premier (la maison, le terrain autour et le jardin de la méditation, ou communément appelé le tombeau). Les autres incluent les avions et les autos d'Elvis, et un "cut the line" au cas où il y a beaucoup d'attente.

En levant les yeux, on aperçoit facilement les avions. Dures à manquer. Mais où est Graceland ?! Le manoir, il est où ? On est en plein quartier résidentiel entouré de restaurants, tous placés sur la même route, une vraie route 117 en plein Mirabel. Après l'achat du billet, on nous fait prendre un bus (Quoi ?! J'ai payé un stationnement et on m'amène ailleurs... encore ?)... uniquement pour traverser la rue.

En y pensant bien, c'est hyper bien pensé : pas de piétons sur la propriété autre que dans la maison ou dans le jardin, pas de va-et-vient sur la pelouse, pas de danger de blessure, pas d'escalier à installer. Parce que Graceland - The Manoir est au-dessus d'une petite colline. Évidemment.

En réalité, le manoir du King est, pour les standars d'aujourd'hui, petit. C'est la déco intérieure qui en fait tout son charme. La visite s'effectue comme suit :


Le salon

On visite ensuite la chambre des parents d'Elvis (et oui, ses parents habitaient Graceland), la salle à manger et la cuisine, puis on passe au sous-sol:


Le salon personnel d'Elvis


La salle de billards et son plafond psyché


Le salon de la jungle

La chambre d'Elvis, et en fait tout le deuxième étage, sont inaccessibles. Question de respect; je comprends bien. Une fois sorti par l'arrière de la maison, on visite le bureau de son père, dans une sorte de shed en bois, le ranch, le terrain de racketball (transformé en pièce à trophée, une de plus), et la salle des trophées (tous les platinums hits, les grammys, etc., ils y sont tous) et des affiches de films. Finalement, le jardin de méditation, où Elvis comptait enterrer ses parents. En fait, il s'y est rendu avant son père. L'espace est restreint; Elvis est enterré à Graceland, avec son père, sa mère, son frère jumeau, et sa grand-mère. La disposition empèche toute autre personne d'y être enterré.

De retour à Memphis, direction downtown. Autouroute #1 qui donne sur autouroute #2, etc. Finalement, arrivé à downtown Memphis. Recherche de stationnement. Les attractions sont concentrées, contrairement à Nashville, ce qui fait élever le prix des stationnements. Finalement, 10$. Pas si mal.

Je suis à la lettre les conseils du Frommers' Nashville & Memphis. Mais bref, tout est concentré sur Baile avenue. Dont cette statue du King.



Memphis est au Blues ce que Nashville est au Country, ce que Montréal est au hockey. B.B. King a joué ici pour la première fois, en 1940, dans un concours. Il a popularisé un style nouveau, et a permis à une communauté de s'exprimer.

Tout comme Sam Phillips. Le nom vous sonne une cloche ? Peut-être que son studio d'enregistrement, Sun Records, parle plus ? C'est à Memphis, loin, très loin des attractions, que se trouve ce studio d'enregistrement encore aujourd'hui utilisé par les artistes de renom. Un jeune homme du nom d'Elvis Aaron Presley y a un jour enregistré un single pour sa mère, en guise de cadeau, ce qui devait le mener un jour très loin. C'est aussi là que Johnny Cash a graver ses premières notes sur disque. Ainsi que Roy Orbison. La liste est longue. Je suis allé à ce studio, je n'ai pas visité, manque de temps. Je n'aurai pu toucher le micro d'Elvis. Zut.


Sun Records Studios

Retour à Nashville. Enfin. Quatre heures de routes à 8 heures le matin, c'est bien. Quatre heures de route à 10 heures le soir, avec autant de lumière que dans le parc de la Jacques Cartier un soir de nouvelle lune, c'est pas bien. Je suis claqué, retour demain.

Soundtrack de la journée (radios locales) :

Natasha Bedingfield - Feel the Rain on your Skin
Steve Holy - Brand New Girlfriend
Montgomery Gentry - Lucky Man
Elvis & Celine - If I Can Dream
Marc Cohn - Walking In Memphis
Dierks Bentley - What was I thinkin' ?


Entendues sur "Nashville - The Wolf", "Jackson - The Farm", "Nashville - The River", "Memphis - The River".

mai 14, 2007

Nashville, TN - Jour 2

Cette journée #2 à Nashville a été marquée par la musique. J'ai premièrement visité le Country Music Hall of Fame, dont font partie les Dolly Parton, Carl Perkins, Elvis Presley, Johnny Cash, Roy Orbison, Willie Nelson.

Il y avait également une exposition temporaire (2 ans !!) sur la venue en 1986 de Ray Charles à Nashville afin de partager un album (Friendship) avec les plus grands noms de la musique Country de la ville. L'album a apparemment été un succès, et l'exposition rapporte cette collision du soul et du country.


Mur des 500 000 copies

Ce mur porte tous les albums qui ont été vendus à plus de 500 000 copies. On y retrouve, en plus des célébrités nommées plus haut, Patsy Cline, Shania Twain, Alabama, Kenny Rogers. En fait, il y en a deux murs. Fait amusant, certains disque sont amovibles (tel des petites portes) et en l'ouvrant une des chansons de l'album en question joue soudainement.


La plus usée

De toutes les guitares exposées, je dois dire que celle-ci était la plus usée. Craquée, dévernie, les cordes rouillées, cette D-35S de Martin appartenant à Johnny Cash l'accompagnait lors de son émission de 1969 à 1971 alors qu'il recevait des chanteurs et chanteuses (tels les Carter, évidemment) à se produire devant des millions de téléspectateurs. Un peu comme Ed Sullivan.



L'or du King

Une des préférées d'Elvis Presley. Sa Cadillac 75 Limousine, de 1960, ornée d'or 24K, peinte 40 fois pour assurer la durée de vie de la peinture, l'intérieur contient entre autres une télévision palquée Or, un lecteur de disques vinyles (avec changeur !!), une machine à glace... et des sièges capitaine, évidemment. Le luxe du King !!



RCA Studio B

La plus touchante partie de la visite se fait à l'extérieur du musée, sur la Music Road, où tous les labels de musique ont bâti leurs studios d'enregistrement. Le studio que j'ai visité, le Studio B de la RCA, a fermé ses portes le lendemain de la mort d'Elvis (c'est un hasard, dit-on). Le King y a enregistré 265 de ses quelques 500 chansons. Même si RCA fermait le studio à 10pm, selon ses règlements, Elvis arrivait ici à 23h30, discutait avec ses Jordanaires, à minuit il commandait des Burgers, de manière à travailler le ventre plein. Après cette bouffe tardive, il entammait quelques airs de Gospel au piano durant près de deux heures. Quand il sentait que le groupe était bien échauffé, sans alcool évidemment car il n'en aimait point le goût, il décidait d'enregistrer. Des one shots ! Par exemple, "Are you lonesome tonight ?" a été enregistrée ici, à ce piano, en un seul enregistrement. Mis à part une retouche pour les Jordanaires à la toute fin de la chanson. Les lumières colorées étaient une commande d'Elvis, afin d'apaiser l'ambiance. Remarquez également le mur comme il est croche, en haut.

mai 13, 2007

Nashville, TN - Jour 1

Me voici donc, de retour aux États-Unis, pour le travail. Durant la prochaine semaine, j'essaierai de publier le plus de photos et d'informations possible.


Timothy Demonbreun

Il faut bien en apprendre sur nous-mêmes durant des voyages à l'étranger ! Selon cette plaque officielle de Nashville, un Québécois serait à l'origine même de la ville dans laquelle je me trouve. Un Bouchervillois (est-ce bien leur appellation d'origine ?) serait le premier homme blanc à avoir habité la ville, vivant de la traite de fourrures. Évidemment, il a tenu une taverne dans la ville dans les années 1800.



Nashville Arena

Les prédateurs sont éliminés des séries. Pourris !


Mike Willis

J'ai décidé de manger sur la terrasse du Hard Rock Café de Music City (Nashville), et comme je m'installais à la plus belle table donnant coin Broadway / 2nd avenue, un chanteur de rue est venu s'installé sur le trottoir juste devant moi. Il jouait très bien la guitare, comme tous ceux que j'ai croisés aujourd'hui. J'ai discuté un peu avec lui, il m'a même donné son CD. Avis aux intéressés, ses chansons sont disponibles sur iTunes, et au www.escapeartists.net.


Music City's HRC


I Walk the Line... do you ?

Johnny Cash. Que dire d'autres que je vais faire tout mon possible pour aller voir cette exposition au Music City Hall of Fame avant mon départ.


Bell South

Réflexion de la Bell South Tower dans un autre building. Il est difficile de manquer le building de la Bell South, reconnaissable par son look unique.


Apprendre la guitare

Elle a vraiment l'air intéressée par la guitare. Ou peut-être pas...


Sheraton Music City Hotel

L'entrée de mon hôtel. Beaucoup plus distingué que celui d'Albany (voir un an plus tôt dans les posts), il est le luxe incarné. Je le croyais plus près de l'aéroport, mais finalement il se trouve dans un petit quartier tout près de downtown Nashville. En voiture, de l'hôtel à Broadway St., j'ai dû mettre environ 10 minutes. C'est respectable.

avril 25, 2007

New York, prise deux.



Plus de photos bientôt.

mars 21, 2007

Campagne électorale (a.k.a. boule chyte)

C'est drôle. Est-ce que c'est moi ou, au Québec, on entend davantage parler d'enjeux politiques, de contenu de mandats, de détails de budget, lorsque ça fait un bon deux ans qu'on a élu "l'autre parti" ?

Le Québec est en pleine campagne électorale; momentanément, on n'entend plus parler des sujets qui ont touché nos cordes sensibles durant tout ce temps (accomodements raisonnables, procédures de prêts et bourses, la fameuse loi 142, les CPE).

On dirait que la Province de Québec, les Québécois en fait, sont comme un fan des Canadiens qui, match après match, garde espoir que son équipe gagne la coupe! Tous oubliés les jurons lancés, les gaffes de l'un et l'autre le match dernier, la saison passée.

Qu'est-ce qu'on attend pour se réveiller? Actuellement, une campagne électorale pour un candidat qui se présente au Québec c'est des vacances comparé au reste de l'année! Pas de débat direct avec les autres partis, que par médias interposés. On lance des attaques à gauche et à droite, et le Québec se divise en "moi j'm'en fous qui soit fif", "moi aussi j'viens d'une ferme" et "moi, j'trouve ça moins compliqué le statut quo". Bordel, il est temps de parler de la SAAQ, de la SAQ, des étudiants qui aiment bien faire la grève (quoi, vous êtes en session d'examens ?!), des médecins et des infirmières qui menacent sans cesse d'aller se faire exploiter dans des pays où ils seront même pas assurés, du Mont-Orford qui était si cher à tous ces hypocrites qui cherchaient des raisons de caler le gouvernement Charest, des CPE et des garderies qui ont donné bien des maux aux parents travailleurs pris en otages. Ah oui, et le fameux baîllon utilisé par le PQ et popularisé par le PLC... ?

Les Québécois sont des autruches hypocrites qui ne s'intéressent pas au fin fond des choses. Au lendemain du vote, mardi prochain, vous crirez tous que vous auriez dont pas dû élire cet imbécile, qu'il vous semble qu'il avait promis juste des belles choses. La politique, c'est comme un taquin, quand on glisse un morceau d'un côté, ça fait un trou de l'autre.

mars 09, 2007

Les Rocheuses



... vues de Calgary.

mars 04, 2007

montrealdailyphoto.com

Voilà, je suis heureux de vous présenter la raison de mes retards sur Clichés ! Le site web http://montrealdailyphoto.com (MDP pour les intimes) est en marche. Une photo de Montréal par jour, avec un petit texte l'accompagnant. Il s'agit d'un projet international qui connaît beaucoup de succès dans des villes comme Paris et Londres. J'espère réussir autant avec Montréal, qui a beaucoup de potentiel. À moi de l'exploiter !

Évidemment, je continuerai à bûcher sur les artistes médiocres, à afficher des photos autres que celles de Montréal, le tout sur Clichés.

septembre 06, 2006

Grande recette nationale de musique

Mardi, 5 septembre 2006, 18h15. Déjà plus d'une heure que je suis entré au Club Soda. Comme une centaine d'autres curieux, je suis venu assister au lancement du dernier album des Trois Accords. Prévu à 17h00. Mais c'est normal, il y a des journalistes gourmands, des caméramans avides de prises absurdes des membres du groupe. Et de toute façon, les organisateurs ont eu la bonne idée de faire jouer le nouvel opus en musique de fond. À 18h15, je marque officiellement le début de ma troisième écoute.

Le premier feeling sur cet album est un peu décevant. N'importe qui dirait la même chose, n'importe qui a aimé Gros Mammouth, j'entends. Difficile d'évoluer après un si grand succès commercial. Mais quand même, après une écoute, j'étais déboussolé. Moi, grand fanatique des Trois Accords, qui ai assisté trois concerts de leur première tournée, je perdais prise à cette première écoute.

Le son est un peu différent. Plus de résonnance, plus de sonorité studio. Les voix aussi sont pas mal différentes. Simon se lance dans les jeux de voix aigüe, dans les immitations féminines et pré-juvéniles. Olivier prend pour sa part ses distances de l'activité vocale (probablement pour se consacrer à des tâches plus administratives au sein du groupe). Alex fait encore quelques back vocals discrètes.

Musicalement, j'ai l'impression qu'ils deviennent plus calmes. À mon grand désagrément. Ce que j'appréciais particulièrement de leurs chansons (surtout en show), c'était justement ces emportements musical et lexical, qui conjugués, donnaient une explosion d'absurde. Mais après plusieurs écoutes, j'avoue que je retrouve certains beats punkys mieux dissimulés. Avec une plus grande aisance en tout cas.

Heureusement pour les fans, les gars ont décidé de mettre au moins une toune testée en show, soit "Je t'ai vu me voir". Une toune qui bouge. On aurait aimé Zing Zing, on aurait aimé Benoît, on aurait aimé C'est bon du jambon. Mais on a droit à d'autres chansons. Tant mieux.

Bref, l'album est à écouter quelques fois, avant de vraiment se faire une idée. C'est certain, les radios commerciales qui courent les fillettes de 14 ans pour auditoire général trouveront leur compte. Plusieurs chansons autre que Grand Champion méritent d'être popularisées.

Vivement le 24 novembre pour leur show Montréalais de la nouvelle tournée, au Métropolis !

août 30, 2006

Motivation et détermination - The First of Me

On le sait bien, l'automne est le temps des décision. À l'instar du printemps, l'autre saison charnière, elle sert de période ménage. On a un surplus de motivation, on entreprend des projets. Pour preuve, le retour à l'école, les projets professionnels qui reprennent vie après la léthargie estivale.

Depuis quelques temps, j'étudie un texte du dernier album d'Hoobastank, intitulé "The First of Me". Plusieurs diront "Bah, p'tite toune mélo" sans trop s'attarder au message (plutôt, aux messages).

Premièrement, pour le contenu, cette chanson est parfaite. Le genre de texte que je ne suis même pas gêné de dire "J'aurais aimé écrire ça !". C'est l'introspection d'un gars qui arrive à la croisée des chemins, au début de sa vie adulte, et qui se rend compte que la société est un moule. Un gigantesque moule dans lequel il a été fondu. Il doit prendre des décisions, maintenant, qui feront en sorte qu'il deviendra le "prochain d'eux" ou le "premier de lui". En période de remise en question, de réflexion sur sa vie, ses buts, cette chanson brasse les idées.

Puis, au fil du texte, l'auteur compare le fait de suivre le chemin tracé à vendre son âme. Il refuse de vendre son âme sur une tablette, comme tous les autres. Il n'y arriverait pas. Et lorsque la réflexion sera terminée, qu'il aura résisté à cette bataille intérieure qu'un jour ou l'autre nous livrerons tous, il saura qu'il est assez bon pour laisser sa marque. Il se sera prouvé qu'il est né non pas pour suivre la trace des autres, être le "prochain d'eux", mais plutôt pour ouvrir un nouveau chemin pour les autres, être le "premier de lui".

Traduit, le texte peut sonner bizarre. Mais de surcroît, la musique, pas très rock mais pas ballade non plus, ajoute un beat un peu stressant. Mais un bon stress. Comme quelqu'un qui se réveille le matin. Un rythme entraînant, qui ouvre l'esprit, qui supporte la détermination. On imagine facilement l'auteur révéler son texte de sa voix motivée, levant tranquilement la tête jusqu'à atteindre l'horizon.

Réellement, de l'excellent travail. À ce jour, la plus puissante composition d'un groupe qui, j'espère, continuera de m'étonner. Écoutez la chanson, écoutez le texte.

The First of Me peut être entendue sur Every Man for Himself du groupe Hoobastank

août 20, 2006

Face à la demande...

Face à la demande incessante des visiteurs de clichés, j'essaierai, même en cette période de déménagement, d'alimenter un peu le contenu :0)


A Bronx tale

mai 31, 2006

Enfin !

Regardez la date. Respirez. C'est tout ce que j'ai à dire.

Merci Monsieur Charest !

mai 17, 2006

Albany, NY - Jour 3

Après une journée de réunions complète, aujourd'hui était la journée à moitié libre. Vers 11h00, je suis allé à l'aéroport louer une voiture. Avis ne me permet pas de me rendre à Montréal, Budget non plus, Enterprise non plus... Hertz accepte ! Mais à une somme de 200$ par jour, américains, et je suis pris avec un Trail Blazer de Chevrolet. Pour les non-initiés, un Trail Blazer c'est un SUV plus grand que moi, 4x4, qui a trois fenêtres de large... de côté !



Donc à l'aide de ce merveilleux véhicule, qui roule bien mais qui se stationne mal en paralèlle, je me rends au centre-ville d'Albany. Je vois le Capitol, lieu de politique de l'État, "The Egg", géante salle de spectacles en forme d'oeufs, le Pepsi Arena, les buildings du centre-ville. Après quelques clichés sous la pluie, je décide d'aller faire un tour au Musée de l'État de New York. De belles expositions sur l'histoire de l'État, surtout de la ville de New York, et, le plus touchant, une exposition sur le WTC. Un camion de pompiers sur lequel sont tombés des morceaux de pierre, des morceaux de voitures de police, des plaques de numéros d'ascenceur, des souvenirs laissés dans les bureaux des employés, les lettres de la compagnie AON à moitiée sous la poussière, des téléphones publics bossés et poussiéreux, etc. Et, de tous les articles, le drapeau qui flottait sur une des deux tours en ce matin ensoleillé du 11 septembre 2001.



Bref, après cinq minutes, la larme à l'oeil et les souvenirs qui reviennent, cette exposition est très touchante. J'ai adoré ! En boucle, le film 9/11 des comparses français défile. Une acquisition que tous devraient faire.

À la sortie du musée, marche dans les rues du centre-ville économique qui s'emplissent de voiture et de travailleurs sur le retour. Rapidement, les rues se vident de nouveau. Je suis maintenant en face de l'Université de l'État de New York. Elle est géante. Récente. Belle. Juste en face, le Red Square. Un bar étudiant. Vide et sans fumée. Je m'installe... pendant trois heures ! Les clients sont sympathiques et la serveur accueillante. La faim me rattrape.

Je me rapproche de l'hôtel et trouve un bon steakhouse, recommandé. Finalement pas si bon que ça... mon "well done steak" arrive brûlé sur les deux côtés, le riz croustillant est détrempé et mou... Bref, j'aurais dû mangé à un endroit moins reconnu.

Retour à la chambre d'hôtel, je dois relaxer un peu. Je pars pour Montréal dans 7 heures !

mai 16, 2006

Albany, NY - Jour 1 : Luc et sa chance !

Nouveau voyage d'affaires : Albany, NY. En regardant le plan, on peut croire que le meeting se passe... nulle part ! Et on a raison. Le voyage en voiture s'est bien passé, même si le conducteur allait à 140 km/h pendant que les trois autres dormaient. Il a plu, et plu, et replu.

En chemin, nous sommes arrêtés aux lignes (évidemment) pour acheter alcool et tabac. J'ai acheté un beau gros 40oz de Rhum Jamaïcain, pour la modique somme de 17,95$. J'en mets à la SAQ normalement plus de 35$ ! Bonne économie. On continue la route, jusqu'à Plattsburgh. On arrête au Pizza Bono pour déguster un excellent Philly (sous-marin à pain mince, avec du steak tranché très mince, et de la mozzarella). Bon service, bonne entrée de pain moelleux trempé d'huile, de morceaux d'ail et de fromage parmesan ! Nous rembarquons sur la I87, direction Albany.

Arrivés à Albany, c'est encore la pluie. On cherche un peu notre route, mais on trouve rapidement. On aperçoit mon hôtel (car l'hôtel où tout le monde va était plein au moment de ma réservation), au milieu de nulle part, juste à côté (vraiment à côté) des pistes d'atterissage de l'aéroport de la ville... Le service à l'hôtel est bizarre, je dois travailler fort avec le sans fil pour avoir accès à internet, mais ça fini bien. Je relaxe une bonne heure dans le lit avant la réception de bienvenue, et je pars à pieds direction Desmond Hotel, qui, m'a-t-on dit lors de ma réservation, est à proximité du mien. Après quinze minutes de marche sous la pluie, les pieds trempés, la bouette jusqu'aux genoux, je décide de m'arrêter sur le bord de la route (je suis déjà sur le bord de la route, dans le gazon, parce que c'est une voie rapide et qu'il n'y a juste pas de trottoir) et de demander à un policier arrêté là si je suis sur la bonne route. Il est étonné que je marche pour me rendre là, puisque c'est très loin, dit-il, et en plus il n'y a pas de trottoir sur cette route. J'avais remarqué ! Il me propose d'embarquer (!) pour me faire le lift jusqu'à l'autre hôtel. J'accepte volontier.

Ma première expérience à l'arrière d'une voiture de police. Je dois dire que c'est pas le confort et j'ai remarqué que cette voiture avait déjà accueilli des gens enragés :0) Les bancs déchiquetés. Arrivés à l'hôtel, je le remercie et essaie d'ouvrir ma porte. Évidemment, voiture de police, je ne peux pas. J'attends qu'il me l'ouvre et je me rends à ma réception. Enfin.

Bon souper, trop de gâteaux, pas assez de bière, j'attends une heure et demie mes confrères pour sortir, pour ensuite me faire dire que finalement ils ne sortiront pas. Ok. Pendant ce temps, j'ai une discussion avec des confrères qui me disent que l'hôtel en face, le Wingate, charge pas cher et j'aurais dû aller dormir là au lieu d'à 2 km. Ma réaction !! J'explique.

Avant de réserver à mon super hôtel "The closest to the aiport" (et putain c'est vrai), je me suis renseigné à ce Wingate que m'avaient conseillé les gens du Desmond, complet. Je me suis rendu sur le site web du Wingate Hotel, site qui m'indiquait que les chambres étaient au-dessus de 300$ !! J'ai donc réservé ailleurs.

Donc revenons à cette soirée, où après avoir entendu de mon confrère que le Wingate faisait de bons prix, je m'y rends à pied pour constater qu'en effet, les chambres sont 125$, et qu'il y a eu un problème avec le site web ! Et ils sont maintenant complets !! Malchance...

Bref, je suis nulle part, pris avec des SHSSHSHHSHSHSH d'avions qui décollent et atterissent, y mouille tout le temps, et mon hôtel est cheapo. Pour éviter de marcher tout le temps, je vais tenter de louer une voiture. Ce sera plus pratique.

avril 23, 2006

Un nouveau-né !

En raison du début des séries éliminatoires au hockey, il est possible que cliches soit un peu laissé à part. Mais il est toujours possible de suivre mes commentaires sur le hockey sur Ça sent la coupe !, un nouveau blog consacré au hockey. Chiâlage, déceptions et vengeances au menu !

avril 12, 2006

Beep ! Beep !

En ce beau mardi après-midi, promenade dans le désert à la Southwest Mountain, en banlieue de Phoenix. Une belle réserve naturelle juste à côté d'une grande réserve d'indiens. La marche est moins difficile que celle de Camelback Mountain, moins dangeureuse aussi, mais les paysages saisissants !



Il y a beaucoup de vie animale. Nous avons croisé des lapins sauvages, plusieurs sortes d'oiseaux, des ROADRUNNERS (oui des vrais, qui courent), des lézards, des insectes. Vraiment impressionnants de cotoyer tout cela en marchant dans la nature. On aurait pu aussi croiser des ours, des coyotes ou même, des indiens ! Mais heureusement, nous n'avons rencontré aucun de ceux-là !



Je suis également allé, en soirée, au jardin botanique de la ville pour un souper. Mais je ne me suis pas beaucoup promené; il faisait noir et la plupart des sentiers nous étaient bloqués d'accès. C'est pas grave, sur la montagne, j'ai vue les paysages que je voulais voir.

avril 11, 2006

Camelback Mountain... and hockey !

Ce matin, réveil matinal à 6h30 afin d'aller grimper la fameuse Camelback Mountain qui, apparemment, en fait frémir plus d'un. Selon des habitués, il n'est pas rare qu'un hélicoptère monte chercher un aventurier mal pris. Je n'y croyais pas.

Avant d'aller sur cette montagne, il était nécessaire de s'équiper d'une bonne crème solaire et d'une casquette officielle des Diamond Backs de l'Arizona. Avec ces articles en poche, direction Camelback Mountain (voir photo d'hier...) !

Au début, des marches en bois. Le cardio est sollicité, il est bien vrai. Mais rien pour faire rebrousser chemin au gars qui en a vu d'autres. Juste avant... ça !



Et ceci n'était pas le bout le plus ardu. À certains endroits, j'ai même pensé rebrousser chemin. Il est vrai qu'une paire d'espadrille de tennis, à semelle plate et glissante sur roches polies, ce n’est pas le meilleur des mélanges. Mais imaginez la photo ci haut, pendant une heure et quart de marche. Oui, la torture. Mais la vue en valait la peine.



Et pas question de débouler, parce que qui s'y frotte...



Ensuite, retour à l'hôtel pour le travail sérieux. Un bon comité, bien dirigé, et ensuite, tentative de louer une voiture pour aller voir les Coyotes de Phoenix. Mais indécision personnelle, je n'arrive pas à me décider. Finalement, j'opte pour une marche au soleil vers Old Town Scottsdale à la recherche d'un fameux Grill appelé le Yardhouse. Un sport pub où j'ai rencontré un sympathique serveur amateur de hockey et où j'ai pu voir la partie Boston-Washington (je mangeais, donc je ne me suis pas endormi, rassurez-vous)... mais aussi les updates du matche des Canadiens !!! Ouais !



Sans oublier, à l'aller, cette merveilleuse vision impossible au Québec... quel dommage !