novembre 27, 2005

The Devil's Reject

Zombie signe ici un film franchement plus exact que le premier. Plus cru, plus violent, plus sexuel, cette suite va littérallement où tout fan d'horreur veut voir un film aller. Et ça ne lui prend pas beaucoup de temps pour y arriver. Les protagonistes sont à la hauteur; cruels, fêlés, désaxés. On perd le contrôle autant que les victimes, et on se laisse rapidement emporter par le cours des choses sans se demander comment on a pu arriver à ce point de non-retour.

Ce qui est malheureux, c'est justement cette acuité, cette précision dans le rendu. En donnant trop au spectateur ce qu'il désire, on tombe sort du cadre horreur pour tomber dans le drame. Un peu comme Texas Chainsaw Massacre dans les années 70. On ne se contente pas d'éliminer les victimes, on les fait souffrir psychologiquement, on les torture moralement. L'homme qui voit sa femme caressée, violée par un pervers désaxé dont l'acte n'est même pas son but premier, est bien plus meurtri que part sa propre souffrance physique causée par de multiples coups.

Bref, un film qui va trop loin; qui sort de son cadre premier. Violence psychologique et petite musique joyeuse accompagnée de ralentis ne font pas bon ménage. Monsieur Zombie, s'il-vous-plaît, revenez à votre contemplation des films d'horreurs des années tranquilles !

novembre 21, 2005

La popularité et la langue

Peut-être suis-je trop à cheval sur mes principes. J'aime peut-être trop la complexité et le charme de ma langue natale. Quand j'entends des poèmes comme ceux de Nelligan, de Hugo, je sens l'ivresse de ma langue, sa richesse. Je suis fier d'être francophone, de maîtriser cette beauté de toutes les langues.

Au quotidien, nous faisons tous bon usage de cette langue qui nous a été donnée. Certains mieux que d'autres; certains avec plus d'amour que d'autres. Les trous de vocabulaire qui nous assaillent parfois, le manque au respect de notre langue, notre culture a pour objectif de les remplir. C'est pour cette raison, principalement, que l'on se débat depuis des années au Québec pour conserver notre français ! Une chanson, un livre, doit briller de notre langue belle.

On ne doit pas s'en faire un devoir. Un usage correct de la langue, même dans un contexte absurde comme celui des Trois Accords, doit être encensé. Pourquoi diable faut-il donc que les groupes émergeants s'entêtent à vomir des obscénités dans leur micro pour nous convaincre ? Ce qui est plus honteux encore, c'est que des gens les en encouragent ! L'exemple le plus fragrant, présentement, sont les Dales Hawerchuk. Une phrase, un sacre. Des fautes plein les textes. Pourquoi pensez-vous que des gens font dans le classique et l'instrumental ? Eux, ils ont compris.

novembre 15, 2005

Un gros mensonge qui a faillit fonctionner !!!

C'était voué à l'échec. Dès le départ. Sony annoncant avoir trouvé un moyen de contrer la copie "illégale" (l'est-elle vraiment ?) des disques qu'elle vend. La communauté technologique, dont je fais partie, était en délire ! Non pas parce que les geeks étaient frustrés de se voir arrêter dans leurs activités préférées, mais plutôt pour savoir qui sera le premier à trouver un moyen de contourner la dite technologie (qui en fait n'en est pas une du tout...).

Je tiens à expliquer le principe, avec un fond d'histoire. On retourne en 2003, lorsque les fameux "Copy Controlled" sont lâchés dans le monde musical. On nous dit "il ne faut plus les appeller des CD, ce sont des CC. L'information n'est plus enregistrée de la même manière, ce qui fait que les lecteurs d'ordinateurs sont constamment en recherche de l'information et donc ne la trouvent pas !", disent fièrement les souteneurs des Copy Controlled. "Le seul moyen d'écouter ces disques, c'est d'utiliser une petite interface qui s'affiche lorsque vous mettez le disque dans votre ordinateur et qui fait le travail que ne peut faire l'ordinateur".

Là, nous étions médusés. Comment un lecteur de salon peut-il lire un disque et un ordinateur non ?! Récemment, j'ai trouvé. Et tenez-vous bien, c'est gros ! Les dits Copy Controlled ne sont en fait que de simples CD, auxquels on ajoute un virus !! Ce petit virus s'installe dans votre ordinateur, à votre insu, et fait en sorte que lorsque vous essayez de lire par votre utilitaire préféré le disque, la musique semble incohérente comme si "l'ordinateur était constamment en recherche de l'information". Maginifique, non ? L'industrie croyait avoir ainsi réussi à empêcher les gens de copier leurs disques, en s'insinuant dans les ordinateurs des gens et en installant des logiciels non souhaités, communément appelés virus. Logiciel, qui, en plus, est très sensible aux attaques sur internet ! Quel foutoire !

Donc si vous insérez un Copy Controlled dans votre ordinateur, gare à vous, il modifira votre ordinateur afin de limiter vos propres droits sur vos possessions (car bien sûr, on vous empêchera d'utiliser votre iPod...). Deux gros pouces en bas pour l'industrie musicale qui essaie encore de léser le consommateur honnête !

novembre 06, 2005