novembre 21, 2005

La popularité et la langue

Peut-être suis-je trop à cheval sur mes principes. J'aime peut-être trop la complexité et le charme de ma langue natale. Quand j'entends des poèmes comme ceux de Nelligan, de Hugo, je sens l'ivresse de ma langue, sa richesse. Je suis fier d'être francophone, de maîtriser cette beauté de toutes les langues.

Au quotidien, nous faisons tous bon usage de cette langue qui nous a été donnée. Certains mieux que d'autres; certains avec plus d'amour que d'autres. Les trous de vocabulaire qui nous assaillent parfois, le manque au respect de notre langue, notre culture a pour objectif de les remplir. C'est pour cette raison, principalement, que l'on se débat depuis des années au Québec pour conserver notre français ! Une chanson, un livre, doit briller de notre langue belle.

On ne doit pas s'en faire un devoir. Un usage correct de la langue, même dans un contexte absurde comme celui des Trois Accords, doit être encensé. Pourquoi diable faut-il donc que les groupes émergeants s'entêtent à vomir des obscénités dans leur micro pour nous convaincre ? Ce qui est plus honteux encore, c'est que des gens les en encouragent ! L'exemple le plus fragrant, présentement, sont les Dales Hawerchuk. Une phrase, un sacre. Des fautes plein les textes. Pourquoi pensez-vous que des gens font dans le classique et l'instrumental ? Eux, ils ont compris.

2 commentaires:

Mathieu a dit...

Mais tu acceptes le langage vulgaire dans les autres langues tel que l'anglais? C'est un peu contradictoire, je ne vois pas pourquoi ce serait plus justifiable d'apprécier la vulgarité en anglais qu'en français.

Luc a dit...

Ah oui ?! Par exemple ?