octobre 31, 2007

MontrealDailyPhoto... LA référence pour Montréal !



Cette image (cliques pour agrandir) montre le résultat d'une recherche dans Google de la ville de Montréal... et MDP arrive en premier, avant le site officiel de la ville de Montréal !!

Bravo MDP !

septembre 23, 2007

Zeitgeist

Satisfaisant. Franchement, Billy Corgan a encore des atouts qu'on ne connaît pas. Certes, il fallait un album de mise à niveau, pour que lui et Chamberlain se remettent en forme. Mais les compositions qu'on nous propose sont mélodieuses, restent en tête longtemps.

La sonorité de l'album passe par un style un peu différent de ce qu'on leur connaît, heureusement assez loin d'Adore, ressemblant à Machina, on entend même parfois le Smashing Pumpkins de l'époque de The beginning is the end is the beginning. Naviguant dans les styles comme à l'époque de Mellon Collie, Corgan passe du hard rock à la ballade mélodieuse, avec un interlude de soft rock bonbon.

L'album démarre en force avec deux chansons qui montre comment Billy Corgan perçoit l'enfer et la fin des temps. On évolue ensuite sur des thèmes diverses, majoritairement l'amour et la politique. Car il faut le dire, les États-Unis et l'administration Bush sont dans la mire d'un autre artiste. Mais c'est pas autant marqué, par exemple, que Megadeth ou System of a Down. Plus subtile, musicalement en tout cas.

L'album est satisfaisant, autant pour des fans que pour des nouvelles oreilles.

septembre 03, 2007

Je me suis simpsonisé !



Je sais, c'est cliché, mais j'ai trouvé l'exercice et les résultats assez intéressants !

août 07, 2007

Contrôle anti-dopage dans les films

Au voleur ! Qu'on habille les avocats, qu'on convoque les juges. Un crime a été commis. J'ai en ma possession une des preuves les plus accablantes. De quel crime s'agit-il ? Il s'agit d'une ignoble machination pour prouver une fois de plus la complaisance de certains idiots du cinéma. Quoi donc ?! Mais faut-il tout vous dire ? Un vol, oui, d'idées, d'images, de sons.

C'est le genre de réplique auxquelles je me serais attendu en sortant d'une salle où était projeté le film tant anticipé, 300. Images à quelques grains de la synthèse, photographie sombre et efficace, testostérone à profusion, muscles huilés et gorges déployées, sons de métaux s'entrechoquant. Tous ces éléments de la bande-annonce visaient autant les jeunes, les vieux, les gars, les filles. On visait haut et ça promettait de gicler fort.

On a juste oublié d'avoir une histoire. Et pour combler ce manque, le réalisateur et le directeur photo sont allés chez Blockbuster et ont loué Gladiator et LOTR. Question de se mettre l'odeur de la sueur au nez, le sable dans les yeux, les flèches dans les oreilles, les casques sur la tête. Franchement, comment les artisans de 300 croient-ils pouvoir copier les images de Gladiator (champ de blé où attendent femme et enfant, avec une musique pleurnicharde en arrière-plan; soldat imbattable super-musclé, huilé au maximum, épée à la main, en marge d'un peuple; montage de batailles rythmé, avec arrêts, à caméra rapprochée) et les personnages de LOTR (Gollum, qui tient ici un rôle de premier plan encore une fois en allié qui devient traître), et ce sans que personne ne s'élève pour le crier ?!

Je sais pas, mais ils ont réussi. Le monde entier se prosterne devant cette horreur du cinéma, plaisante pour l'oeil uniquement, et encore. J'adore, je vénère Ridley Scott, ce talent qui nous a donné cet inattendu Gladiator, qui nous a fait découvrir un Russel Crowe au sommet de ses formes. Je n'accepte tout simplement pas d'être dupé de la sorte, qu'on me réchauffe un classique pour en tirer le plus de fric possible.

Et pour ceux que j'entends déjà, ces enthousiastes qui me diront exigeant et trop attaché au détail, je réponds un gros d'accord. D'accord. Mais dans ce cas, si l'image est empruntée, au moins qu'elle serve à véhiculer une histoire originale, hors du commun, enivrante, à laquelle on veut s'accrocher, qu'on veut croire. Mais dans 300, c'est assez direct. On dirait même Fast and Furious tellement l'histoire est simple : un roi dont on ne sent pas la grandeur part en guerre avec 300 hommes (301, si l'on compte bien). Il sait qu'il mourra, ça lui a été prédit, il sait que l'armée adverse est des millions de fois plus forte, mais il veut monter ses muscles. Alors il part à la guerre, résiste un temps, et meurt. Inutilement, sans but, en gros jambon qui gueule comme il le fait tout le film durant. Et personne n'en sort grandit. Pendant ce temps, sa salope de femme couche avec tout le monde, se tape ses sujets et court dans les champs de blés. Ridicule ! Ajoutez à cette histoire pourrie quelques bibittes venues de l'espace, grosses comme trois hommes, avec une force surhumaine, et un petit personnage bidon rejeté pour sa laideur et son incapacité, puis le mélange est là pour un méga-succès qui générera probablement des suites. Triste. Mais j'avoue, la pochette est belle.

juin 13, 2007

Comment les gens arrivent sur clichés ?

Mis à part les abonnés qui visitent régulièrement clichés (en fait plus souvent que moi-même dernièrement, je m'en excuse), voici mon top des récentes recherches Google qui ont mené certaines personnes à mon site...

1 - Femme caressée
2 - Amidalyte (?!?)
3 - Billets à vendre pour Kenny Rogers
4 - Femmes caressées (au pluriel, celui-là)

C'est quand même intéressant, non ?

mai 18, 2007

Memphis, TN - Jour 5

Quatre heures de route. Nashville, direction Memphis. Passé par Jackson.



Une fois à Uptown Memphis, tout fébrile, recherche de la sortie pour Graceland. Ai-je pris la bonne route ? Il me semble être au milieu de nulle part... Retour sur mes pas (de roues), jusqu'à la direction Nashville. Après réflexion, j'étais bien sur la bonne route. Une demi-heure de perdue.

Arrivé à Graceland, recherche de liquide pour le stationnement. Peur #1 : perte de clés au Taco Bell sur le Elvis Presley Boulevard. Dans les poubelles ? Finalement, laissées à la caisse durant le temps que je mangeais. Personne n'est parti avec. Thank God !

Stationnement à Graceland, 6$. Trois "ensembles" de visites sont offerts : Mansion tour (25$US), Platinum tour (30$US) ou Elvis Entourage (68$US !!). L'essentiel est dans le premier (la maison, le terrain autour et le jardin de la méditation, ou communément appelé le tombeau). Les autres incluent les avions et les autos d'Elvis, et un "cut the line" au cas où il y a beaucoup d'attente.

En levant les yeux, on aperçoit facilement les avions. Dures à manquer. Mais où est Graceland ?! Le manoir, il est où ? On est en plein quartier résidentiel entouré de restaurants, tous placés sur la même route, une vraie route 117 en plein Mirabel. Après l'achat du billet, on nous fait prendre un bus (Quoi ?! J'ai payé un stationnement et on m'amène ailleurs... encore ?)... uniquement pour traverser la rue.

En y pensant bien, c'est hyper bien pensé : pas de piétons sur la propriété autre que dans la maison ou dans le jardin, pas de va-et-vient sur la pelouse, pas de danger de blessure, pas d'escalier à installer. Parce que Graceland - The Manoir est au-dessus d'une petite colline. Évidemment.

En réalité, le manoir du King est, pour les standars d'aujourd'hui, petit. C'est la déco intérieure qui en fait tout son charme. La visite s'effectue comme suit :


Le salon

On visite ensuite la chambre des parents d'Elvis (et oui, ses parents habitaient Graceland), la salle à manger et la cuisine, puis on passe au sous-sol:


Le salon personnel d'Elvis


La salle de billards et son plafond psyché


Le salon de la jungle

La chambre d'Elvis, et en fait tout le deuxième étage, sont inaccessibles. Question de respect; je comprends bien. Une fois sorti par l'arrière de la maison, on visite le bureau de son père, dans une sorte de shed en bois, le ranch, le terrain de racketball (transformé en pièce à trophée, une de plus), et la salle des trophées (tous les platinums hits, les grammys, etc., ils y sont tous) et des affiches de films. Finalement, le jardin de méditation, où Elvis comptait enterrer ses parents. En fait, il s'y est rendu avant son père. L'espace est restreint; Elvis est enterré à Graceland, avec son père, sa mère, son frère jumeau, et sa grand-mère. La disposition empèche toute autre personne d'y être enterré.

De retour à Memphis, direction downtown. Autouroute #1 qui donne sur autouroute #2, etc. Finalement, arrivé à downtown Memphis. Recherche de stationnement. Les attractions sont concentrées, contrairement à Nashville, ce qui fait élever le prix des stationnements. Finalement, 10$. Pas si mal.

Je suis à la lettre les conseils du Frommers' Nashville & Memphis. Mais bref, tout est concentré sur Baile avenue. Dont cette statue du King.



Memphis est au Blues ce que Nashville est au Country, ce que Montréal est au hockey. B.B. King a joué ici pour la première fois, en 1940, dans un concours. Il a popularisé un style nouveau, et a permis à une communauté de s'exprimer.

Tout comme Sam Phillips. Le nom vous sonne une cloche ? Peut-être que son studio d'enregistrement, Sun Records, parle plus ? C'est à Memphis, loin, très loin des attractions, que se trouve ce studio d'enregistrement encore aujourd'hui utilisé par les artistes de renom. Un jeune homme du nom d'Elvis Aaron Presley y a un jour enregistré un single pour sa mère, en guise de cadeau, ce qui devait le mener un jour très loin. C'est aussi là que Johnny Cash a graver ses premières notes sur disque. Ainsi que Roy Orbison. La liste est longue. Je suis allé à ce studio, je n'ai pas visité, manque de temps. Je n'aurai pu toucher le micro d'Elvis. Zut.


Sun Records Studios

Retour à Nashville. Enfin. Quatre heures de routes à 8 heures le matin, c'est bien. Quatre heures de route à 10 heures le soir, avec autant de lumière que dans le parc de la Jacques Cartier un soir de nouvelle lune, c'est pas bien. Je suis claqué, retour demain.

Soundtrack de la journée (radios locales) :

Natasha Bedingfield - Feel the Rain on your Skin
Steve Holy - Brand New Girlfriend
Montgomery Gentry - Lucky Man
Elvis & Celine - If I Can Dream
Marc Cohn - Walking In Memphis
Dierks Bentley - What was I thinkin' ?


Entendues sur "Nashville - The Wolf", "Jackson - The Farm", "Nashville - The River", "Memphis - The River".

mai 14, 2007

Nashville, TN - Jour 2

Cette journée #2 à Nashville a été marquée par la musique. J'ai premièrement visité le Country Music Hall of Fame, dont font partie les Dolly Parton, Carl Perkins, Elvis Presley, Johnny Cash, Roy Orbison, Willie Nelson.

Il y avait également une exposition temporaire (2 ans !!) sur la venue en 1986 de Ray Charles à Nashville afin de partager un album (Friendship) avec les plus grands noms de la musique Country de la ville. L'album a apparemment été un succès, et l'exposition rapporte cette collision du soul et du country.


Mur des 500 000 copies

Ce mur porte tous les albums qui ont été vendus à plus de 500 000 copies. On y retrouve, en plus des célébrités nommées plus haut, Patsy Cline, Shania Twain, Alabama, Kenny Rogers. En fait, il y en a deux murs. Fait amusant, certains disque sont amovibles (tel des petites portes) et en l'ouvrant une des chansons de l'album en question joue soudainement.


La plus usée

De toutes les guitares exposées, je dois dire que celle-ci était la plus usée. Craquée, dévernie, les cordes rouillées, cette D-35S de Martin appartenant à Johnny Cash l'accompagnait lors de son émission de 1969 à 1971 alors qu'il recevait des chanteurs et chanteuses (tels les Carter, évidemment) à se produire devant des millions de téléspectateurs. Un peu comme Ed Sullivan.



L'or du King

Une des préférées d'Elvis Presley. Sa Cadillac 75 Limousine, de 1960, ornée d'or 24K, peinte 40 fois pour assurer la durée de vie de la peinture, l'intérieur contient entre autres une télévision palquée Or, un lecteur de disques vinyles (avec changeur !!), une machine à glace... et des sièges capitaine, évidemment. Le luxe du King !!



RCA Studio B

La plus touchante partie de la visite se fait à l'extérieur du musée, sur la Music Road, où tous les labels de musique ont bâti leurs studios d'enregistrement. Le studio que j'ai visité, le Studio B de la RCA, a fermé ses portes le lendemain de la mort d'Elvis (c'est un hasard, dit-on). Le King y a enregistré 265 de ses quelques 500 chansons. Même si RCA fermait le studio à 10pm, selon ses règlements, Elvis arrivait ici à 23h30, discutait avec ses Jordanaires, à minuit il commandait des Burgers, de manière à travailler le ventre plein. Après cette bouffe tardive, il entammait quelques airs de Gospel au piano durant près de deux heures. Quand il sentait que le groupe était bien échauffé, sans alcool évidemment car il n'en aimait point le goût, il décidait d'enregistrer. Des one shots ! Par exemple, "Are you lonesome tonight ?" a été enregistrée ici, à ce piano, en un seul enregistrement. Mis à part une retouche pour les Jordanaires à la toute fin de la chanson. Les lumières colorées étaient une commande d'Elvis, afin d'apaiser l'ambiance. Remarquez également le mur comme il est croche, en haut.

mai 13, 2007

Nashville, TN - Jour 1

Me voici donc, de retour aux États-Unis, pour le travail. Durant la prochaine semaine, j'essaierai de publier le plus de photos et d'informations possible.


Timothy Demonbreun

Il faut bien en apprendre sur nous-mêmes durant des voyages à l'étranger ! Selon cette plaque officielle de Nashville, un Québécois serait à l'origine même de la ville dans laquelle je me trouve. Un Bouchervillois (est-ce bien leur appellation d'origine ?) serait le premier homme blanc à avoir habité la ville, vivant de la traite de fourrures. Évidemment, il a tenu une taverne dans la ville dans les années 1800.



Nashville Arena

Les prédateurs sont éliminés des séries. Pourris !


Mike Willis

J'ai décidé de manger sur la terrasse du Hard Rock Café de Music City (Nashville), et comme je m'installais à la plus belle table donnant coin Broadway / 2nd avenue, un chanteur de rue est venu s'installé sur le trottoir juste devant moi. Il jouait très bien la guitare, comme tous ceux que j'ai croisés aujourd'hui. J'ai discuté un peu avec lui, il m'a même donné son CD. Avis aux intéressés, ses chansons sont disponibles sur iTunes, et au www.escapeartists.net.


Music City's HRC


I Walk the Line... do you ?

Johnny Cash. Que dire d'autres que je vais faire tout mon possible pour aller voir cette exposition au Music City Hall of Fame avant mon départ.


Bell South

Réflexion de la Bell South Tower dans un autre building. Il est difficile de manquer le building de la Bell South, reconnaissable par son look unique.


Apprendre la guitare

Elle a vraiment l'air intéressée par la guitare. Ou peut-être pas...


Sheraton Music City Hotel

L'entrée de mon hôtel. Beaucoup plus distingué que celui d'Albany (voir un an plus tôt dans les posts), il est le luxe incarné. Je le croyais plus près de l'aéroport, mais finalement il se trouve dans un petit quartier tout près de downtown Nashville. En voiture, de l'hôtel à Broadway St., j'ai dû mettre environ 10 minutes. C'est respectable.

avril 25, 2007

New York, prise deux.



Plus de photos bientôt.

mars 21, 2007

Campagne électorale (a.k.a. boule chyte)

C'est drôle. Est-ce que c'est moi ou, au Québec, on entend davantage parler d'enjeux politiques, de contenu de mandats, de détails de budget, lorsque ça fait un bon deux ans qu'on a élu "l'autre parti" ?

Le Québec est en pleine campagne électorale; momentanément, on n'entend plus parler des sujets qui ont touché nos cordes sensibles durant tout ce temps (accomodements raisonnables, procédures de prêts et bourses, la fameuse loi 142, les CPE).

On dirait que la Province de Québec, les Québécois en fait, sont comme un fan des Canadiens qui, match après match, garde espoir que son équipe gagne la coupe! Tous oubliés les jurons lancés, les gaffes de l'un et l'autre le match dernier, la saison passée.

Qu'est-ce qu'on attend pour se réveiller? Actuellement, une campagne électorale pour un candidat qui se présente au Québec c'est des vacances comparé au reste de l'année! Pas de débat direct avec les autres partis, que par médias interposés. On lance des attaques à gauche et à droite, et le Québec se divise en "moi j'm'en fous qui soit fif", "moi aussi j'viens d'une ferme" et "moi, j'trouve ça moins compliqué le statut quo". Bordel, il est temps de parler de la SAAQ, de la SAQ, des étudiants qui aiment bien faire la grève (quoi, vous êtes en session d'examens ?!), des médecins et des infirmières qui menacent sans cesse d'aller se faire exploiter dans des pays où ils seront même pas assurés, du Mont-Orford qui était si cher à tous ces hypocrites qui cherchaient des raisons de caler le gouvernement Charest, des CPE et des garderies qui ont donné bien des maux aux parents travailleurs pris en otages. Ah oui, et le fameux baîllon utilisé par le PQ et popularisé par le PLC... ?

Les Québécois sont des autruches hypocrites qui ne s'intéressent pas au fin fond des choses. Au lendemain du vote, mardi prochain, vous crirez tous que vous auriez dont pas dû élire cet imbécile, qu'il vous semble qu'il avait promis juste des belles choses. La politique, c'est comme un taquin, quand on glisse un morceau d'un côté, ça fait un trou de l'autre.

mars 09, 2007

Les Rocheuses



... vues de Calgary.

mars 04, 2007

montrealdailyphoto.com

Voilà, je suis heureux de vous présenter la raison de mes retards sur Clichés ! Le site web http://montrealdailyphoto.com (MDP pour les intimes) est en marche. Une photo de Montréal par jour, avec un petit texte l'accompagnant. Il s'agit d'un projet international qui connaît beaucoup de succès dans des villes comme Paris et Londres. J'espère réussir autant avec Montréal, qui a beaucoup de potentiel. À moi de l'exploiter !

Évidemment, je continuerai à bûcher sur les artistes médiocres, à afficher des photos autres que celles de Montréal, le tout sur Clichés.