Je suis arrivé hier soir, il faisait déjà nuit. C'est le désert. Il y a des cactus dans les rues, des palmiers partout. Et des orangers, évidemment. Il fait chaud, il fait soleil. Bref, on est bien.
avril 09, 2006
Scottsdale, Arizona. Jour 2.
Je suis arrivé hier soir, il faisait déjà nuit. C'est le désert. Il y a des cactus dans les rues, des palmiers partout. Et des orangers, évidemment. Il fait chaud, il fait soleil. Bref, on est bien.
avril 07, 2006
Caïman Fu = carrément fou
Je n'étais jamais allé les voir en spectacle. J'aurais jamais dû attendre aussi longtemps... Les talents d'actrice d'Isabelle Blais mélangés à une mise en scène incroyable et à des musiciens bourrés de talent font en sorte que la soirée au Lion d'Or est d'une impressionnante qualité. Merci Émilie pour ce cadeau !
avril 06, 2006
mars 08, 2006
L'erreur "Patrick Roy" se répète... dix ans après !
Montréal n'a pas eu sa leçon avec Roy. Gainey veut être certain que les fans le déteste encore plus dans ses décisions. Pour ce faire, il garde sous sa main des attaquants à la formation de clown et de tricot, les défenseurs moulés sur du fromage suisse... et il échange un gardien à deux ans de son apogée contre, justement un Suisse fini !
Échanger Théodore contre un bon attaquant, j'aurais dit c'est bien. Échanger Théo contre un gros colosse qui ne réfléchi pas avant de développer les 30 km/h maximum qu'il peut atteindre avec ses jambes de boeuf, j'aurais dit peut-être. Mais échanger un gardien contre un gardien, alors que Huet et Danis se partagent la tâche à merveille, c'est douteux.
D'ici jeudi, Gainey doit absolument se débarasser d'Aebisher. Je souhaite que le p'tit Bob ait un lapin dans son chapeau magique, qu'il va jumeler Komisarek avec Aebisher (ou tient, Streit et Aebisher, deux Suisses) pour aller mettre la main sur Bertuzzi, ou un autre joueur qui peut apporter quelque chose à Montréal.
En tout cas, Théodore n'en a pas terminé avec ses malheurs ! Au moins, que quelqu'un l'avertisse qu'il y a aussi de la glace sur les escaliers à Colorado ! :0)
Échanger Théodore contre un bon attaquant, j'aurais dit c'est bien. Échanger Théo contre un gros colosse qui ne réfléchi pas avant de développer les 30 km/h maximum qu'il peut atteindre avec ses jambes de boeuf, j'aurais dit peut-être. Mais échanger un gardien contre un gardien, alors que Huet et Danis se partagent la tâche à merveille, c'est douteux.
D'ici jeudi, Gainey doit absolument se débarasser d'Aebisher. Je souhaite que le p'tit Bob ait un lapin dans son chapeau magique, qu'il va jumeler Komisarek avec Aebisher (ou tient, Streit et Aebisher, deux Suisses) pour aller mettre la main sur Bertuzzi, ou un autre joueur qui peut apporter quelque chose à Montréal.
En tout cas, Théodore n'en a pas terminé avec ses malheurs ! Au moins, que quelqu'un l'avertisse qu'il y a aussi de la glace sur les escaliers à Colorado ! :0)
mars 05, 2006
Fier de moi !
Je suis fier de moi ! Ma première année depuis bien longtemps que je ne regarde pas les Oscars. Je ne serai donc pas déçu du choix des films gagnants, et je n'aurai pas à supporter les clips vidéos de "Brokeback Mountain" durant toute une soirée. Formidable !
mars 02, 2006
Un précédent ?
Un couteau à l'école, c'est maintenant légal. Question de religion. D'accord.
Mais que se passera-t-il lorsque les Räéliens éliront le douze pompeux comme signe religieux ? Ou la scie ronde ? Si mon enfant fait partie d'une secte où cracher au visage des autres enfants fait partie des moeurs, le laissera-t-on faire ? J'espère bien...
Mais que se passera-t-il lorsque les Räéliens éliront le douze pompeux comme signe religieux ? Ou la scie ronde ? Si mon enfant fait partie d'une secte où cracher au visage des autres enfants fait partie des moeurs, le laissera-t-on faire ? J'espère bien...
février 28, 2006
Motivateur personnel
Pour ceux qui, comme moi, craignent les motivateurs autant que les psychologues, je vous suggère d'aller rendre visite à mon ami Steve au stevepavlina.com. Rempli d'articles et d'archives de motivation diverses, cet homme simple a réussi à vivre sans travailler, devenir végétarien par étapes, générer des revenus de plus de 6000$ par mois avec un simple blog et du trafic de 700 000 visiteurs par année ! Nourrissez-vous de ses articles à grande eau, ils sont très entraînants !
février 21, 2006
février 19, 2006
Un monde de pub
Court message en ce dimanche soir : j'ai récemment procédé à l'ajout de discrètes annonces sur mon blog. Le but n'est pas de polluer l'aspect du blog; seulement de tenter l'expérience d'AdSense. Vos commentaires sont les bienvenus, ainsi que vos visites sur les pubs.
février 17, 2006
février 12, 2006
février 04, 2006
février 01, 2006
janvier 10, 2006
janvier 03, 2006
La comédie a assez duré !
Ce sera la seule fois. Je m'en excuse. Je dois en parler.
Quand est-ce que les clowns à gilets blancs barrés noir qui défilent sur la glace et accrochent nos joueurs vont-ils apprendre à arbitrer ?
Encore une fois ce soir, gros match contre une équipe assez nulle, et par non pas une, non pas deux, mais par trois fois l'on se fait rire au nez par ces arbitres de ligues de garage. Un but à l'aide d'un patin, un coup de bâton au visage d'un défenseur pour pouvoir faire un autre but et un hors jeu trop évident qui n'est même pas signalé !
À tous ces ratés du hockey, qui défilent sur la patinoire du Centre Bell dans l'espoir d'attirer l'estime des partisans, tenez-vous le pour dit : on vous déteste.
Et à ces Montréalais qui encourageaient l'étudiant de secondaire 5 surestimé qui parle à moitié franglais, vous êtes à Montréal, c'est l'équipe en rouge qu'il faut applaudir; vous savez celle avec un gardien de but qui s'intéresse plus à son image qu'à ses performances.
Voilà, je ne parlerai plus de hockey sur ce blog réservé à l'art. Promis ;)
décembre 02, 2005
Au Village de l'Hypocrisie
Août 2003 : en Lituanie, ce salaud de Bertrand Cantat assassine froidement Marie Trintignant. Le peuple français n'en appelle pas au silence. Les gens ne se cachent pas derrière une fausse volonté de respect envers la famille de la défunte. Au contraire, tout le monde veut savoir. Et tout le monde crie qu'il veut savoir. Parce que les personnages impliqués font partie de leur vie. Parce qu'ils aiment autant la musique de l'assassin que le jeu de la victime.
Fin 2004 : Guy Cloutier est arrêté et accusé de pédophilie en série. Le scénario, quoique différent dans la situation, est reproduit au Québec. Comme en France, tout le monde veut savoir. Mais personne n'ose le dire. Alors que l'encre coule abondamment sur le sujet, le peuple scrute à la loupe magazines, journaux et émissions télévisées afin de trouver qui sont les fameuses victimes. "J'ai entendu qu'un journal avait révélé les initiales N.S.". "Pas vrai ?!" "J'ai vu la couleur de ses cheveux, je te jure que c'était elle !"
Tout le monde est en haleine. Mais publiquement, dans la rue, en entrevue, dans les journaux, ce sont des Québécois timides qui pronent avec un détachement certain et beaucoup de sarcasme "qu'on devrait laisser les victimes tranquilles, vivre leurs souffrances". Quelle hypocrisie ! Au Québec, personne ne semble connaître la signification de ce mot. Mais tout le monde s'en sert. Se montrer au grand jour avec de bonnes intentions, des paroles exemplaires, et en cachette faire le contraire, c'est ça de l'hypocrisie.
Les Québécois sont de pafaits hypocrites.
Fin 2004 : Guy Cloutier est arrêté et accusé de pédophilie en série. Le scénario, quoique différent dans la situation, est reproduit au Québec. Comme en France, tout le monde veut savoir. Mais personne n'ose le dire. Alors que l'encre coule abondamment sur le sujet, le peuple scrute à la loupe magazines, journaux et émissions télévisées afin de trouver qui sont les fameuses victimes. "J'ai entendu qu'un journal avait révélé les initiales N.S.". "Pas vrai ?!" "J'ai vu la couleur de ses cheveux, je te jure que c'était elle !"
Tout le monde est en haleine. Mais publiquement, dans la rue, en entrevue, dans les journaux, ce sont des Québécois timides qui pronent avec un détachement certain et beaucoup de sarcasme "qu'on devrait laisser les victimes tranquilles, vivre leurs souffrances". Quelle hypocrisie ! Au Québec, personne ne semble connaître la signification de ce mot. Mais tout le monde s'en sert. Se montrer au grand jour avec de bonnes intentions, des paroles exemplaires, et en cachette faire le contraire, c'est ça de l'hypocrisie.
Les Québécois sont de pafaits hypocrites.
décembre 01, 2005
Carroll pour béquille
Un livre qui fait mal. Sénécal n'a d'autre choix que de construire sa fable contemporaine sur un classique de littérature aux effluves joyeuses et enfantines. Autrement, le lecteur tomberait dans un désespoir total après un chapitre et demi.
L'histoire se situe rapidement. Elle prend forme, de manière efficace, en présentant au lecteur les personnages de façon elliptique. Ils arrivent lentement, repartent rapidement. La mauvaise situation dans laquelle se fout Aliss empire de chapitre en chapitre.
Là où la fable enfantine est essentielle, c'est dans le cru des événements. Nous sommes tous conscients que des centaines de jeunes vivent réellement des histoires semblables (drogues, prostitution forcée, violence de rue), mais on dirait que pour en parler franchement et aussi ouvertement que dans Aliss, il est essentiel de prendre béquille ailleurs. De se donner une raison de visiter ces troublantes vérités.
Le caractère psychologique de la fugueuse est vaguement délimité, on a peine à croire à ses raisons. Un peu maladroitement, on sent que Sénécal avait une bonne idée mais qu'elle débutait l'histoire un peu drastiquement. Il fallait rendre le personnage (physiquement et mentalement) à cet endroit avant de débuter là où il avait imaginé son monde. Donc les premières pages passent rapidement, et les détails sont franchement manquants. Le lecteur doit se fier à l'auteur pour croire que la jeune fille a une motivation profonde.
Outre ces détails, je dirais que la lecture de Aliss est entrainante et violente. Ça fait mal, on n'en sort pas indeme. À lire de manière intéressée, mais pour un lecteur nouveau dans le monde de Sénécal, un livre à éviter. Sur le Seuil est bien mieux réussi, les personnages beaucoup mieux cernés.
L'histoire se situe rapidement. Elle prend forme, de manière efficace, en présentant au lecteur les personnages de façon elliptique. Ils arrivent lentement, repartent rapidement. La mauvaise situation dans laquelle se fout Aliss empire de chapitre en chapitre.
Là où la fable enfantine est essentielle, c'est dans le cru des événements. Nous sommes tous conscients que des centaines de jeunes vivent réellement des histoires semblables (drogues, prostitution forcée, violence de rue), mais on dirait que pour en parler franchement et aussi ouvertement que dans Aliss, il est essentiel de prendre béquille ailleurs. De se donner une raison de visiter ces troublantes vérités.
Le caractère psychologique de la fugueuse est vaguement délimité, on a peine à croire à ses raisons. Un peu maladroitement, on sent que Sénécal avait une bonne idée mais qu'elle débutait l'histoire un peu drastiquement. Il fallait rendre le personnage (physiquement et mentalement) à cet endroit avant de débuter là où il avait imaginé son monde. Donc les premières pages passent rapidement, et les détails sont franchement manquants. Le lecteur doit se fier à l'auteur pour croire que la jeune fille a une motivation profonde.
Outre ces détails, je dirais que la lecture de Aliss est entrainante et violente. Ça fait mal, on n'en sort pas indeme. À lire de manière intéressée, mais pour un lecteur nouveau dans le monde de Sénécal, un livre à éviter. Sur le Seuil est bien mieux réussi, les personnages beaucoup mieux cernés.
novembre 27, 2005
The Devil's Reject
Zombie signe ici un film franchement plus exact que le premier. Plus cru, plus violent, plus sexuel, cette suite va littérallement où tout fan d'horreur veut voir un film aller. Et ça ne lui prend pas beaucoup de temps pour y arriver. Les protagonistes sont à la hauteur; cruels, fêlés, désaxés. On perd le contrôle autant que les victimes, et on se laisse rapidement emporter par le cours des choses sans se demander comment on a pu arriver à ce point de non-retour.
Ce qui est malheureux, c'est justement cette acuité, cette précision dans le rendu. En donnant trop au spectateur ce qu'il désire, on tombe sort du cadre horreur pour tomber dans le drame. Un peu comme Texas Chainsaw Massacre dans les années 70. On ne se contente pas d'éliminer les victimes, on les fait souffrir psychologiquement, on les torture moralement. L'homme qui voit sa femme caressée, violée par un pervers désaxé dont l'acte n'est même pas son but premier, est bien plus meurtri que part sa propre souffrance physique causée par de multiples coups.
Bref, un film qui va trop loin; qui sort de son cadre premier. Violence psychologique et petite musique joyeuse accompagnée de ralentis ne font pas bon ménage. Monsieur Zombie, s'il-vous-plaît, revenez à votre contemplation des films d'horreurs des années tranquilles !
Ce qui est malheureux, c'est justement cette acuité, cette précision dans le rendu. En donnant trop au spectateur ce qu'il désire, on tombe sort du cadre horreur pour tomber dans le drame. Un peu comme Texas Chainsaw Massacre dans les années 70. On ne se contente pas d'éliminer les victimes, on les fait souffrir psychologiquement, on les torture moralement. L'homme qui voit sa femme caressée, violée par un pervers désaxé dont l'acte n'est même pas son but premier, est bien plus meurtri que part sa propre souffrance physique causée par de multiples coups.
Bref, un film qui va trop loin; qui sort de son cadre premier. Violence psychologique et petite musique joyeuse accompagnée de ralentis ne font pas bon ménage. Monsieur Zombie, s'il-vous-plaît, revenez à votre contemplation des films d'horreurs des années tranquilles !
novembre 21, 2005
La popularité et la langue
Peut-être suis-je trop à cheval sur mes principes. J'aime peut-être trop la complexité et le charme de ma langue natale. Quand j'entends des poèmes comme ceux de Nelligan, de Hugo, je sens l'ivresse de ma langue, sa richesse. Je suis fier d'être francophone, de maîtriser cette beauté de toutes les langues.
Au quotidien, nous faisons tous bon usage de cette langue qui nous a été donnée. Certains mieux que d'autres; certains avec plus d'amour que d'autres. Les trous de vocabulaire qui nous assaillent parfois, le manque au respect de notre langue, notre culture a pour objectif de les remplir. C'est pour cette raison, principalement, que l'on se débat depuis des années au Québec pour conserver notre français ! Une chanson, un livre, doit briller de notre langue belle.
On ne doit pas s'en faire un devoir. Un usage correct de la langue, même dans un contexte absurde comme celui des Trois Accords, doit être encensé. Pourquoi diable faut-il donc que les groupes émergeants s'entêtent à vomir des obscénités dans leur micro pour nous convaincre ? Ce qui est plus honteux encore, c'est que des gens les en encouragent ! L'exemple le plus fragrant, présentement, sont les Dales Hawerchuk. Une phrase, un sacre. Des fautes plein les textes. Pourquoi pensez-vous que des gens font dans le classique et l'instrumental ? Eux, ils ont compris.
Au quotidien, nous faisons tous bon usage de cette langue qui nous a été donnée. Certains mieux que d'autres; certains avec plus d'amour que d'autres. Les trous de vocabulaire qui nous assaillent parfois, le manque au respect de notre langue, notre culture a pour objectif de les remplir. C'est pour cette raison, principalement, que l'on se débat depuis des années au Québec pour conserver notre français ! Une chanson, un livre, doit briller de notre langue belle.
On ne doit pas s'en faire un devoir. Un usage correct de la langue, même dans un contexte absurde comme celui des Trois Accords, doit être encensé. Pourquoi diable faut-il donc que les groupes émergeants s'entêtent à vomir des obscénités dans leur micro pour nous convaincre ? Ce qui est plus honteux encore, c'est que des gens les en encouragent ! L'exemple le plus fragrant, présentement, sont les Dales Hawerchuk. Une phrase, un sacre. Des fautes plein les textes. Pourquoi pensez-vous que des gens font dans le classique et l'instrumental ? Eux, ils ont compris.
novembre 15, 2005
Un gros mensonge qui a faillit fonctionner !!!
C'était voué à l'échec. Dès le départ. Sony annoncant avoir trouvé un moyen de contrer la copie "illégale" (l'est-elle vraiment ?) des disques qu'elle vend. La communauté technologique, dont je fais partie, était en délire ! Non pas parce que les geeks étaient frustrés de se voir arrêter dans leurs activités préférées, mais plutôt pour savoir qui sera le premier à trouver un moyen de contourner la dite technologie (qui en fait n'en est pas une du tout...).
Je tiens à expliquer le principe, avec un fond d'histoire. On retourne en 2003, lorsque les fameux "Copy Controlled" sont lâchés dans le monde musical. On nous dit "il ne faut plus les appeller des CD, ce sont des CC. L'information n'est plus enregistrée de la même manière, ce qui fait que les lecteurs d'ordinateurs sont constamment en recherche de l'information et donc ne la trouvent pas !", disent fièrement les souteneurs des Copy Controlled. "Le seul moyen d'écouter ces disques, c'est d'utiliser une petite interface qui s'affiche lorsque vous mettez le disque dans votre ordinateur et qui fait le travail que ne peut faire l'ordinateur".
Là, nous étions médusés. Comment un lecteur de salon peut-il lire un disque et un ordinateur non ?! Récemment, j'ai trouvé. Et tenez-vous bien, c'est gros ! Les dits Copy Controlled ne sont en fait que de simples CD, auxquels on ajoute un virus !! Ce petit virus s'installe dans votre ordinateur, à votre insu, et fait en sorte que lorsque vous essayez de lire par votre utilitaire préféré le disque, la musique semble incohérente comme si "l'ordinateur était constamment en recherche de l'information". Maginifique, non ? L'industrie croyait avoir ainsi réussi à empêcher les gens de copier leurs disques, en s'insinuant dans les ordinateurs des gens et en installant des logiciels non souhaités, communément appelés virus. Logiciel, qui, en plus, est très sensible aux attaques sur internet ! Quel foutoire !
Donc si vous insérez un Copy Controlled dans votre ordinateur, gare à vous, il modifira votre ordinateur afin de limiter vos propres droits sur vos possessions (car bien sûr, on vous empêchera d'utiliser votre iPod...). Deux gros pouces en bas pour l'industrie musicale qui essaie encore de léser le consommateur honnête !
Je tiens à expliquer le principe, avec un fond d'histoire. On retourne en 2003, lorsque les fameux "Copy Controlled" sont lâchés dans le monde musical. On nous dit "il ne faut plus les appeller des CD, ce sont des CC. L'information n'est plus enregistrée de la même manière, ce qui fait que les lecteurs d'ordinateurs sont constamment en recherche de l'information et donc ne la trouvent pas !", disent fièrement les souteneurs des Copy Controlled. "Le seul moyen d'écouter ces disques, c'est d'utiliser une petite interface qui s'affiche lorsque vous mettez le disque dans votre ordinateur et qui fait le travail que ne peut faire l'ordinateur".
Là, nous étions médusés. Comment un lecteur de salon peut-il lire un disque et un ordinateur non ?! Récemment, j'ai trouvé. Et tenez-vous bien, c'est gros ! Les dits Copy Controlled ne sont en fait que de simples CD, auxquels on ajoute un virus !! Ce petit virus s'installe dans votre ordinateur, à votre insu, et fait en sorte que lorsque vous essayez de lire par votre utilitaire préféré le disque, la musique semble incohérente comme si "l'ordinateur était constamment en recherche de l'information". Maginifique, non ? L'industrie croyait avoir ainsi réussi à empêcher les gens de copier leurs disques, en s'insinuant dans les ordinateurs des gens et en installant des logiciels non souhaités, communément appelés virus. Logiciel, qui, en plus, est très sensible aux attaques sur internet ! Quel foutoire !
Donc si vous insérez un Copy Controlled dans votre ordinateur, gare à vous, il modifira votre ordinateur afin de limiter vos propres droits sur vos possessions (car bien sûr, on vous empêchera d'utiliser votre iPod...). Deux gros pouces en bas pour l'industrie musicale qui essaie encore de léser le consommateur honnête !
novembre 06, 2005
novembre 04, 2005
novembre 03, 2005
octobre 22, 2005
Le cirque du Samedi soir, une présentation de...
Un vrai cirque ! En regardant le match ce samedi soir, je me suis demandé plusieurs fois si les arbitres avaient des formations, des cours qui leur disent comment fonctionne une partie de hockey. On se croirait revenu au temps du machiavélique Fraser qui déteste Montréal.
Le but refusé de Montréal est clairement bon, le coup de sifflet se faisant entendre APRÈS que la rondelle pénètre derrière la ligne du but des Islanders.
De suite, la pénalité à Bégin totalement inutile et sans fondement pour ensuite lui refuser une reprise de dégagement alors qu'il avait atteint avant le jouer des Islanders la rondelle.
Et à la fin de cette merveilleuse prestation des arbitres et juges de lignes incompétents, on laisse l'entraîneur des Islanders profiter d'un temps d'arrêt alors qu'il a déjà utilisé le sien ! Mais pourquoi donc ne pas passer immédiatement à la mise en jeu... ?
Nous avons eu le match, c'est ce qui compte. Mais si j'étais Claude Julien, j'aurais une bonne et longue discussion avec mes amis de la NHL pas plus tard que demain matin. Avant mon café.
Le but refusé de Montréal est clairement bon, le coup de sifflet se faisant entendre APRÈS que la rondelle pénètre derrière la ligne du but des Islanders.
De suite, la pénalité à Bégin totalement inutile et sans fondement pour ensuite lui refuser une reprise de dégagement alors qu'il avait atteint avant le jouer des Islanders la rondelle.
Et à la fin de cette merveilleuse prestation des arbitres et juges de lignes incompétents, on laisse l'entraîneur des Islanders profiter d'un temps d'arrêt alors qu'il a déjà utilisé le sien ! Mais pourquoi donc ne pas passer immédiatement à la mise en jeu... ?
Nous avons eu le match, c'est ce qui compte. Mais si j'étais Claude Julien, j'aurais une bonne et longue discussion avec mes amis de la NHL pas plus tard que demain matin. Avant mon café.
juillet 22, 2005
Faire d'un coup de génie... un coup de génie !
Dix ans déjà ! Dix ans que j'écoute sans relâche ce parfait opus musical, à l'époque rafraîchissant, innovateur et unique ! Aujourd'hui, classique, toujours harmonieux et si empreint de souvenirs. Les textes, tirés du journal personnel de l'artiste elle-même, et la musique, où guitare et harmonica ont priorité, forment un mélange grandiose et donnent un ton unique à chacune des pièces de Jagged Little Pill. Cet album fait presque plus partie de ma vie que moi-même. J'en connais les rythmes par coeur, les jeux de voix d'Alanis et la sonorité de chacun des instruments.
À l'annonce il y a quelques mois de la volonté de l'artiste de réenregistrer, en studio, l'album au complet, de manière acoustique, deux idées se forment en moi. La première, qu'un album aussi magistralement réussi, arrivé dans la scène musicale au moment où tous les autres tournaient en rond, qui n'a connu de successeurs plus grands, ne peut être repris qu'avec moins d'intensité. D'un autre côté, exécuter quelques tournées autour du monde, interpréter sans cesse durant dix ans le même album, ça ne peut avoir comme effet premier que d'imprégner dans la peau de la chanteuse et de son fidèle band les pièces tant pratiquées. Car il ne faut pas jouer à l'autruche, les grands spectacles d'Alanis nécessitent une grande dose de Jagged Little Pill et une petite partie du nouvel album à promouvoir. C'a été la règle pendant dix ans.
Je suis donc allé chez Starbucks, en bon fanatique d'Alanis, acheter ma copie de Jagged Little Pill - Acoustic. À la première écoute, le sentiment d'entendre "mtv unplugged" sans arrière-fond est marquant. Une pièce ou deux se détachent du lot, sans plus. Légère déception. Mais un vrai fanatique ne lâche prise qu'après avoir rampé de douleur. J'ai répété l'exercice avec plus d'attention, et je dois dire que depuis j'en suis totalement dépendant. Chaque pièce a été repensée, remaniée, réécrite avec certains détails. Des tournures de phrases utilisées en tournée trouvent leur place sur cet album (pensons à la "beautiful wife" d'Ironic), des sonorités découvertes sur scène et dans les chambres d'hôtels, des jeux de voix fantastiques qui nous font découvrir qu'un album merveilleusement accompli peut être encore meilleur quand on l'étudie à fond. Alanis a vécu littéralement Jagged Little Pill pendant dix ans et elle est retournée en studio, avec l'équipe originale et son band de tournée, réenregistrer les pièces dans le même ordre avec les mêmes temps de pause.
Les ajouts musicaux sont subtils. Les violons complètent à merveille des pièces comme "All I really want", le piano intense et dur soutient un "You Oughta Know" plus sombre, la voix étirée et intense d'Alanis saccade "Not the doctor" avec douleur. Les deux pièces qui y gagnent le plus, à mon avis, sont "Mary Jane", plus soutenue par une voix triste et au bord du gouffre, et "Head over feet", exhibition d'un amour désiré et de ses effets bénéfiques. L'hamonica sonne toujours au bon moment, encore. Une introduction magnifique donne le ton pour "Right through you". Et, ce que nous attendions avec impatience, l'accapella "Your house" trouve ici un écho musical des plus touchants, des plus saisissants. La peine d'amour et le choc de l'amoureuse errant dans les appartements de son désiré et qui découvre sa relation avec une autre est encore plus déchirante.
Ce que l'on remarque en premier lieu, c'est que la nécessité des instruments qui font du bruit (plugged) est disparue. L'album le prouve. Le résultat est une interprétation vocale ressentie des paroles et du message véhiculé. La musique n'a dorénavant qu'à accompagner le texte et non à le soutenir, à le diriger. C'est maintenant l'inverse, et ça fait toute une différence.
Soulignons que même la maquette photographique de l'album a été remise en scène avec une Alanis actuelle, sous les mêmes angles de caméra qu'à l'origine.
Alanis Morissette et Glen Ballard ont réussi un coup de génie en réinterprétant un coup de génie ! Je ne connais pas beaucoup d'artistes qui pourraient faire l'expérience avec leur plus grand bébé. En fait, je n'en connais aucun !
À l'annonce il y a quelques mois de la volonté de l'artiste de réenregistrer, en studio, l'album au complet, de manière acoustique, deux idées se forment en moi. La première, qu'un album aussi magistralement réussi, arrivé dans la scène musicale au moment où tous les autres tournaient en rond, qui n'a connu de successeurs plus grands, ne peut être repris qu'avec moins d'intensité. D'un autre côté, exécuter quelques tournées autour du monde, interpréter sans cesse durant dix ans le même album, ça ne peut avoir comme effet premier que d'imprégner dans la peau de la chanteuse et de son fidèle band les pièces tant pratiquées. Car il ne faut pas jouer à l'autruche, les grands spectacles d'Alanis nécessitent une grande dose de Jagged Little Pill et une petite partie du nouvel album à promouvoir. C'a été la règle pendant dix ans.
Je suis donc allé chez Starbucks, en bon fanatique d'Alanis, acheter ma copie de Jagged Little Pill - Acoustic. À la première écoute, le sentiment d'entendre "mtv unplugged" sans arrière-fond est marquant. Une pièce ou deux se détachent du lot, sans plus. Légère déception. Mais un vrai fanatique ne lâche prise qu'après avoir rampé de douleur. J'ai répété l'exercice avec plus d'attention, et je dois dire que depuis j'en suis totalement dépendant. Chaque pièce a été repensée, remaniée, réécrite avec certains détails. Des tournures de phrases utilisées en tournée trouvent leur place sur cet album (pensons à la "beautiful wife" d'Ironic), des sonorités découvertes sur scène et dans les chambres d'hôtels, des jeux de voix fantastiques qui nous font découvrir qu'un album merveilleusement accompli peut être encore meilleur quand on l'étudie à fond. Alanis a vécu littéralement Jagged Little Pill pendant dix ans et elle est retournée en studio, avec l'équipe originale et son band de tournée, réenregistrer les pièces dans le même ordre avec les mêmes temps de pause.
Les ajouts musicaux sont subtils. Les violons complètent à merveille des pièces comme "All I really want", le piano intense et dur soutient un "You Oughta Know" plus sombre, la voix étirée et intense d'Alanis saccade "Not the doctor" avec douleur. Les deux pièces qui y gagnent le plus, à mon avis, sont "Mary Jane", plus soutenue par une voix triste et au bord du gouffre, et "Head over feet", exhibition d'un amour désiré et de ses effets bénéfiques. L'hamonica sonne toujours au bon moment, encore. Une introduction magnifique donne le ton pour "Right through you". Et, ce que nous attendions avec impatience, l'accapella "Your house" trouve ici un écho musical des plus touchants, des plus saisissants. La peine d'amour et le choc de l'amoureuse errant dans les appartements de son désiré et qui découvre sa relation avec une autre est encore plus déchirante.
Ce que l'on remarque en premier lieu, c'est que la nécessité des instruments qui font du bruit (plugged) est disparue. L'album le prouve. Le résultat est une interprétation vocale ressentie des paroles et du message véhiculé. La musique n'a dorénavant qu'à accompagner le texte et non à le soutenir, à le diriger. C'est maintenant l'inverse, et ça fait toute une différence.
Soulignons que même la maquette photographique de l'album a été remise en scène avec une Alanis actuelle, sous les mêmes angles de caméra qu'à l'origine.
Alanis Morissette et Glen Ballard ont réussi un coup de génie en réinterprétant un coup de génie ! Je ne connais pas beaucoup d'artistes qui pourraient faire l'expérience avec leur plus grand bébé. En fait, je n'en connais aucun !
juillet 13, 2005
Million Dollar Baby
Avant Mystic River, Clint Eastwood était à mes yeux un acteur fini qui devait être relégué aux oubliettes. Le film avec Sean Penn et Edward Norton m'a fait changé d'idée... radicalement. Puis quand j'ai appris la sortie d'un film de boxe réalisé, produit et joué par Eastwood, j'ai encore une fois été surpris et craintif. Je ne suis pas allé le voir au cinéma. Je le regrette amèrement. Je regrette également m'être emporté lorqu'il a remporté 4 Oscars cette année. Il les mérite pleinement.
Le film, loin d'être une description du monde de la boxe tel que Rocky l'était, commence sur quelques stéréotypes qui font vite penser que Eastwood est plongé dans l'américanisme le plus profond.
Mais la direction artistique a joué son rôle. L'éclairage en particulier en dit beaucoup sur l'humeur et les intentions des personnages. Parfois le visage à moitié plongé dans l'obscurité totale, pour souligner une part de mensonge au dialogue, d'autres fois un visage absent pour montrer que le personnage s'apprête à faire quelque chose à quoi il désire ne pas être associé. Le langage cinématographique de cette oeuvre est tout simplement génial ! Les acteurs sont à faire frémir : Hilary Swank est magnifique et resplendit de persévérance. Eastwood porte le fardeau qui l'accable dans les yeux, dans ses traits de visage, dans sa démarche. Et, personnellement, je donne la mention d'acteur à Morgan Freeman, toujours calme, posé, réfléchi. Cet acteur n'accepte que des rôles où il développe son potentiel à plein, et on en a ici la preuve.
Rien dans ce film n'est typiquement américain : aucun dialogue inutile, aucune couleur pour attirer les yeux (au contraire, on croirait un film en noir et blanc, plus on approche de la fin), aucune chanson qui tire des larmes...
(Ne lire le prochain commentaire qu'après avoir visionné le film ou lu le livre)
Et je me permets une analyse de l'histoire, qui tient plus à l'auteur du bouquin qu'à Eastwood lui-même : remarquez comment, en tant que spectateur des combats de boxe et de l'histoire, on est entraîné exactement comme le personnage à croire que tout est gagné, comment on est convaincu du succès. Et comment on encaisse le choc en même temps que la personnage principale, sans s'y attendre, par derrière. Surprenant parfois comment les auteurs et réalisateurs ont la capacité de manipuler un spectateur et de l'emmener où il désire... pour ensuite lui balancer le sort même qu'il réserve à ses personnages.
Le film, loin d'être une description du monde de la boxe tel que Rocky l'était, commence sur quelques stéréotypes qui font vite penser que Eastwood est plongé dans l'américanisme le plus profond.
Mais la direction artistique a joué son rôle. L'éclairage en particulier en dit beaucoup sur l'humeur et les intentions des personnages. Parfois le visage à moitié plongé dans l'obscurité totale, pour souligner une part de mensonge au dialogue, d'autres fois un visage absent pour montrer que le personnage s'apprête à faire quelque chose à quoi il désire ne pas être associé. Le langage cinématographique de cette oeuvre est tout simplement génial ! Les acteurs sont à faire frémir : Hilary Swank est magnifique et resplendit de persévérance. Eastwood porte le fardeau qui l'accable dans les yeux, dans ses traits de visage, dans sa démarche. Et, personnellement, je donne la mention d'acteur à Morgan Freeman, toujours calme, posé, réfléchi. Cet acteur n'accepte que des rôles où il développe son potentiel à plein, et on en a ici la preuve.
Rien dans ce film n'est typiquement américain : aucun dialogue inutile, aucune couleur pour attirer les yeux (au contraire, on croirait un film en noir et blanc, plus on approche de la fin), aucune chanson qui tire des larmes...
(Ne lire le prochain commentaire qu'après avoir visionné le film ou lu le livre)
Et je me permets une analyse de l'histoire, qui tient plus à l'auteur du bouquin qu'à Eastwood lui-même : remarquez comment, en tant que spectateur des combats de boxe et de l'histoire, on est entraîné exactement comme le personnage à croire que tout est gagné, comment on est convaincu du succès. Et comment on encaisse le choc en même temps que la personnage principale, sans s'y attendre, par derrière. Surprenant parfois comment les auteurs et réalisateurs ont la capacité de manipuler un spectateur et de l'emmener où il désire... pour ensuite lui balancer le sort même qu'il réserve à ses personnages.
juillet 04, 2005
De la culture, s.v.p.
Voilà, une chronique d'art. De culture. Des oeuvres que j'ai vues, lues, entendus, entammées, senties. Dans le désordre.
Superbeautifulmonster
Le nouveau Bif Naked. Après Purge, qui contient quand mêmes des poèmes très forts (les October Song et Stolen Sidewalk) et des sons lourds accrocheurs (on pense à I Love Myself Today et Tango Shoes), il est sans conteste compréhensible de s'attendre à un nivellement. Ou pire, on l'a vu avec Andree Watters récemment, à un ramollissement. Mais non ! Et la suprise est assez grande. L'albume commence avec une balade digne du précédent opuse de madame Naked, et enchaîne immédiatement avec des mélodies tapageuses plus fortes en émotions et moins superficielles. Le tout converge vers une reprise un peu linéaire d'un mégahit du groupe des groupes, Nothing Else Matters, qui prouve que la chanteuse et son groupe savent être fidèles et inventifs à la fois. Le reste des chansons se déchaîne avec une logique toute pensée : du Hard à l'acoustique qui nous ramène à I Bificus, pour finir en hauteur avec After a While, la chanson qui fait bouger le pied sans même s'en rendre compte. De la vraie bonne musique, dans ces temps où les nouveautés nous écrasent, mais où les perlent de la plume se font désirer.
Un petit pas pour l'homme
Digne d'un Stéphane Bourguignon dans ses bonnes années, Stéphane Dompierre excite nos souvenirs avec son analyse du célibataire en cinq phases. Jouant de la métaphore tel que son prédécesseur savait si bien le faire du temps de l'avaleur et du geyser, Dompierre nous assome à coups de vérités ludiques et sensées qu'on ne saurait avouer sans une telle lucidité. L'histoire fait suite à la rupture du personnage principale, Daniel, qui en est à la phase I du cycle des célibataires (analysé scientifiquement). Au long de l'histoire, on le suit dans les différentes phases, qui sont expliqués en préambule et qu'on rappelle en temps et lieu.
La métaphore facile, les évidences sous silence encadrées et soulignées de marqueur Rouge et Vert, ce roman coule sans aucune difficulté. Sans vouloir raconter l'inutile pour épaissir inutilement le livre, Dompierre se limite à l'essentiel. Je résumerais l'effet de ce livre par une métaphore : Un deux par quatre dans le front ferait à peu près le même effet !
Star Wars III
Je serai bref : je suis un nostalgique des années Harrison Ford et Mark Hamill. Les deux premiers essais CGI de Lucas m'ont laissé pantois, et le troisième s'annonçait mieux. Dans les deux premiers (VRAIS premiers) films, les acteurs sont nuls. L'histoire se vautre dans des épisodes d'amour insoutenables sur le bord d'un fleuve tranquille, en pique-nique, entre Amidalyte et son jeune étalon. On le sait, y va finir par avoir de l'asthme et ils vont nous fabriquer un prodige du Mr.Freeze et une Princesse aux brioches à la cannelle. Apparemment, ça prenait cinq heures de films pour nous le rappeller.
L'essentiel, selon moi, est dans le troisième tome de la saga. On passe sur les détails, on va à l'essentiel. En fait, pour les trois scènes les plus attendues, on passe trop à l'essentiel. On attend depuis des années la confrontation entre Anakin et l'empereur en devenir. La destruction des Jedis. Et l'éveil du héros masqué. Oui, héros. Car il est quand même l'objet de la moitié de cette sextologie. Décevant pour les parties les plus importantes, le film est pourtant bien dans son ensemble. Parce que là où on s'attendait à le voir échouer, il réussit.
Car avouons-le, Lucas n'a vraiment pas la main pour diriger des acteurs. Pour mettre des couleurs dans une bataille intergalactique, vendre des figurines ou des boîtes à lunch de C3PO, il s'y connaît. Mais pour donner aux acteurs leurs lignes et les mener à porter leurs émotions sur pellicule, on repassera. Dans les deux premiers tomes, c'était la grande faiblesse. Qu'on pense à Anakin enfant, au Christensen débutant ou même à la Portman gaffeuse. Mais dans ce troisiême opus, Christensen sauve les meubles. Il fait face à un Samuel L. Jackson médiocre, à un Ewan McGregor (que j'adore, Come What May) sur-estimé pour la grandeur de son personnage, et, surtout, à une Portman nulle sur tous les points ! Ses crises de larmes insensées rendent la scène la plus terrible du film à rire, on se tape les genoux à grandes claques sonores. Pourtant, c'était la même actrice qui dans le premier film sauvait les meubles. C'est à n'y rien comprendre. Mais pour l'interprète de Darth Vader, rien à redire. Il a fait ses devoirs, il a coupé ces minables boudins qui lui donnaient un air amérindiens.
À voir avec plus ou moins d'attentes. Si possible, sortir un peu avant la fin, pour éviter le morceau de casse-tête trop évident que Lucas tente de placer entre la première trilogie et la seconde. Vraiment, Georgy, tu fais pitié ! À quand un remake complet des six films avec vision 3D et son complètement refait en "Super THX Digital 23.1 Surround ESX" ?!
Les Bandes Blanches
Get behind me Satan. Titre accrocheur. On achète les yeux fermés cette suite au très louangé Elephant sans difficulté. On l'insère dans le lecteur et on ingurgite à grandes cuillèrées. Et on espère. La première chanson donne littéralement le sourire, nous convainquant que le dernier disque des Stripes sera la suite logique du prédécesseur, qui nous a laissé dans la mémoire un Seven Nation Army qui nous a foutu de bons maux de cous.
Mais voilà, il semble que les deux acolytes ont redécouverts le Xylophone et les rythmes des années soixante. Rien de décourageants, au contraire. Le résultat est un merveilleux amalgame de chansons rétro-pop accrocheuses (comme ce My Doorbell qui me revient en tête constamment), de sonorités quasi-africaines mêlées à un fond de guitare électrique prise entre quatre murs insonorisés. Les effets de la batterie et des caisses éloignées, un peu "raw", donne encore une fois le ton unique aux White Stripes. Ce pourquoi on les a aimé et ce pourquoi on continuera à les aimer. Un duo qui n'a plus de preuve à faire, et qui peuvent maintenant s'amuser.
In your Honor
Un album double, c'est attirant. Surtout quand ça totalise 33 chansons. Surtout quand un ex-Nirvana fait partie intégrante de l'album. C'est ce qui m'a influencé dans l'achat du dernier Foo Fighters.
J'ai adoré There is nothing Left to Lose, avec Learn to Fly qui restera à jamais LA toune des Foos. La première écoute radiophonique de Best of You m'a laissé un bon mal de tête. La répétition des mots me donnait des nausées, comme si on m'agressait. Normalement, pour une chanson, c'est bon signe. J'avais entendu que le nouveau disque des Foos était plus hard, plus violent. Au début, on le croît. On est content. La guitare est lourde, les caisses sont défoncées à la Nirvana, Grohl se crache les nodules du left au right. Magnifique. Mais ca nivelle. Ca descend. On vient à oublier les paroles, on oublie que le disque joue. On dirait la même chanson tout le long de l'album. C'est le reproche qu'on fait aux Foos depuis le début, et c'est le même reproche que je leur fait maintenant.
Je peux aussi en faire un de plus. Un groupe aussi chevronné n'est-il pas capable d'oser inclure sur son album des balades, des mélodies acoustiques ? D'où vient cette nécessité de jumeler un disque rock et un disque mou dans un même album, si ce n'est que pour plaire aux fans et essayer d'en acheter d'autres ? Selon moi, un bon groupe sait doser, aligner les chansons logiquement pour que le tout s'écoute bien. Qu'on ressente les émotions qui veulent être passées. Dans le fond, je fais le même commentaire sous deux angles. Les deux disques s'écoutent mal seuls parce que les chansons sur chacun se ressemblent trop. Mélanger les deux disques et le résultat sera bénéfique. Un bon album contient un mélange juste bien pensé de rythmes effrennés et de balades acoustiques qui tirent des larmes. Oui, Miracle a la puissance d'une méga-mélodie accrocheuse. Non elle ne le deviendra pas, parce qu'elle est entourée sur l'album d'autres complaintes identiques. Et c'est pas radio pop CKOI ou radio p'tit comique gros bras ÉNERGIE qui vont faire la différence. Peut-être Buzz. Ou une radio qui se respecte dans le même genre.
Superbeautifulmonster
Le nouveau Bif Naked. Après Purge, qui contient quand mêmes des poèmes très forts (les October Song et Stolen Sidewalk) et des sons lourds accrocheurs (on pense à I Love Myself Today et Tango Shoes), il est sans conteste compréhensible de s'attendre à un nivellement. Ou pire, on l'a vu avec Andree Watters récemment, à un ramollissement. Mais non ! Et la suprise est assez grande. L'albume commence avec une balade digne du précédent opuse de madame Naked, et enchaîne immédiatement avec des mélodies tapageuses plus fortes en émotions et moins superficielles. Le tout converge vers une reprise un peu linéaire d'un mégahit du groupe des groupes, Nothing Else Matters, qui prouve que la chanteuse et son groupe savent être fidèles et inventifs à la fois. Le reste des chansons se déchaîne avec une logique toute pensée : du Hard à l'acoustique qui nous ramène à I Bificus, pour finir en hauteur avec After a While, la chanson qui fait bouger le pied sans même s'en rendre compte. De la vraie bonne musique, dans ces temps où les nouveautés nous écrasent, mais où les perlent de la plume se font désirer.
Un petit pas pour l'homme
Digne d'un Stéphane Bourguignon dans ses bonnes années, Stéphane Dompierre excite nos souvenirs avec son analyse du célibataire en cinq phases. Jouant de la métaphore tel que son prédécesseur savait si bien le faire du temps de l'avaleur et du geyser, Dompierre nous assome à coups de vérités ludiques et sensées qu'on ne saurait avouer sans une telle lucidité. L'histoire fait suite à la rupture du personnage principale, Daniel, qui en est à la phase I du cycle des célibataires (analysé scientifiquement). Au long de l'histoire, on le suit dans les différentes phases, qui sont expliqués en préambule et qu'on rappelle en temps et lieu.
La métaphore facile, les évidences sous silence encadrées et soulignées de marqueur Rouge et Vert, ce roman coule sans aucune difficulté. Sans vouloir raconter l'inutile pour épaissir inutilement le livre, Dompierre se limite à l'essentiel. Je résumerais l'effet de ce livre par une métaphore : Un deux par quatre dans le front ferait à peu près le même effet !
Star Wars III
Je serai bref : je suis un nostalgique des années Harrison Ford et Mark Hamill. Les deux premiers essais CGI de Lucas m'ont laissé pantois, et le troisième s'annonçait mieux. Dans les deux premiers (VRAIS premiers) films, les acteurs sont nuls. L'histoire se vautre dans des épisodes d'amour insoutenables sur le bord d'un fleuve tranquille, en pique-nique, entre Amidalyte et son jeune étalon. On le sait, y va finir par avoir de l'asthme et ils vont nous fabriquer un prodige du Mr.Freeze et une Princesse aux brioches à la cannelle. Apparemment, ça prenait cinq heures de films pour nous le rappeller.
L'essentiel, selon moi, est dans le troisième tome de la saga. On passe sur les détails, on va à l'essentiel. En fait, pour les trois scènes les plus attendues, on passe trop à l'essentiel. On attend depuis des années la confrontation entre Anakin et l'empereur en devenir. La destruction des Jedis. Et l'éveil du héros masqué. Oui, héros. Car il est quand même l'objet de la moitié de cette sextologie. Décevant pour les parties les plus importantes, le film est pourtant bien dans son ensemble. Parce que là où on s'attendait à le voir échouer, il réussit.
Car avouons-le, Lucas n'a vraiment pas la main pour diriger des acteurs. Pour mettre des couleurs dans une bataille intergalactique, vendre des figurines ou des boîtes à lunch de C3PO, il s'y connaît. Mais pour donner aux acteurs leurs lignes et les mener à porter leurs émotions sur pellicule, on repassera. Dans les deux premiers tomes, c'était la grande faiblesse. Qu'on pense à Anakin enfant, au Christensen débutant ou même à la Portman gaffeuse. Mais dans ce troisiême opus, Christensen sauve les meubles. Il fait face à un Samuel L. Jackson médiocre, à un Ewan McGregor (que j'adore, Come What May) sur-estimé pour la grandeur de son personnage, et, surtout, à une Portman nulle sur tous les points ! Ses crises de larmes insensées rendent la scène la plus terrible du film à rire, on se tape les genoux à grandes claques sonores. Pourtant, c'était la même actrice qui dans le premier film sauvait les meubles. C'est à n'y rien comprendre. Mais pour l'interprète de Darth Vader, rien à redire. Il a fait ses devoirs, il a coupé ces minables boudins qui lui donnaient un air amérindiens.
À voir avec plus ou moins d'attentes. Si possible, sortir un peu avant la fin, pour éviter le morceau de casse-tête trop évident que Lucas tente de placer entre la première trilogie et la seconde. Vraiment, Georgy, tu fais pitié ! À quand un remake complet des six films avec vision 3D et son complètement refait en "Super THX Digital 23.1 Surround ESX" ?!
Les Bandes Blanches
Get behind me Satan. Titre accrocheur. On achète les yeux fermés cette suite au très louangé Elephant sans difficulté. On l'insère dans le lecteur et on ingurgite à grandes cuillèrées. Et on espère. La première chanson donne littéralement le sourire, nous convainquant que le dernier disque des Stripes sera la suite logique du prédécesseur, qui nous a laissé dans la mémoire un Seven Nation Army qui nous a foutu de bons maux de cous.
Mais voilà, il semble que les deux acolytes ont redécouverts le Xylophone et les rythmes des années soixante. Rien de décourageants, au contraire. Le résultat est un merveilleux amalgame de chansons rétro-pop accrocheuses (comme ce My Doorbell qui me revient en tête constamment), de sonorités quasi-africaines mêlées à un fond de guitare électrique prise entre quatre murs insonorisés. Les effets de la batterie et des caisses éloignées, un peu "raw", donne encore une fois le ton unique aux White Stripes. Ce pourquoi on les a aimé et ce pourquoi on continuera à les aimer. Un duo qui n'a plus de preuve à faire, et qui peuvent maintenant s'amuser.
In your Honor
Un album double, c'est attirant. Surtout quand ça totalise 33 chansons. Surtout quand un ex-Nirvana fait partie intégrante de l'album. C'est ce qui m'a influencé dans l'achat du dernier Foo Fighters.
J'ai adoré There is nothing Left to Lose, avec Learn to Fly qui restera à jamais LA toune des Foos. La première écoute radiophonique de Best of You m'a laissé un bon mal de tête. La répétition des mots me donnait des nausées, comme si on m'agressait. Normalement, pour une chanson, c'est bon signe. J'avais entendu que le nouveau disque des Foos était plus hard, plus violent. Au début, on le croît. On est content. La guitare est lourde, les caisses sont défoncées à la Nirvana, Grohl se crache les nodules du left au right. Magnifique. Mais ca nivelle. Ca descend. On vient à oublier les paroles, on oublie que le disque joue. On dirait la même chanson tout le long de l'album. C'est le reproche qu'on fait aux Foos depuis le début, et c'est le même reproche que je leur fait maintenant.
Je peux aussi en faire un de plus. Un groupe aussi chevronné n'est-il pas capable d'oser inclure sur son album des balades, des mélodies acoustiques ? D'où vient cette nécessité de jumeler un disque rock et un disque mou dans un même album, si ce n'est que pour plaire aux fans et essayer d'en acheter d'autres ? Selon moi, un bon groupe sait doser, aligner les chansons logiquement pour que le tout s'écoute bien. Qu'on ressente les émotions qui veulent être passées. Dans le fond, je fais le même commentaire sous deux angles. Les deux disques s'écoutent mal seuls parce que les chansons sur chacun se ressemblent trop. Mélanger les deux disques et le résultat sera bénéfique. Un bon album contient un mélange juste bien pensé de rythmes effrennés et de balades acoustiques qui tirent des larmes. Oui, Miracle a la puissance d'une méga-mélodie accrocheuse. Non elle ne le deviendra pas, parce qu'elle est entourée sur l'album d'autres complaintes identiques. Et c'est pas radio pop CKOI ou radio p'tit comique gros bras ÉNERGIE qui vont faire la différence. Peut-être Buzz. Ou une radio qui se respecte dans le même genre.
juin 21, 2005
Si j'avais les ailes d'un ange, je... resterais à Montréal !
Deuxième semaine à Québec. Chaque matin, la radio me vomit dans les oreilles ces atrocités de CHOI qui démolissent tout ce qui n'habite pas à Québec (la paresse m'empêche de changer de canal). Pour eux, «Montréal, c'est juste des cons qui habitent là.» «Montréal était en vie durant la fin de semaine du Grand Prix, c'est l'une des seules fois depuis le début de son existence.» Avec des arguments juste bons pour des enfants de primaire (mais encore...), l'animateur à la voix rurale aux sonorités prépubères se plaint de tout. Rien n'est bon en ce bas-monde. Pitoyable... Finalement, c'est pas Fillion qui aurait dû partir, c'est la station qui aurait dû être fermée !!
Vivre à Québec c'est différent de Montréal, soit. Mais dire que Québec est plus en vie que Montréal, jamais ! Ici, les activités à faire, c'est marcher dans le Vieux ou sur Grande-Allée. Sinon, tu peux emprunter une des 4 autoroutes qui divisent la ville. Vue sur un hôtel. Vue sur un autre hôtel. Ah... tiens, un autobus du Maine. En voilà un autre d'Ottawa. Probablement qu'avec l'aide d'un résident durant mes visites, j'aurais une toute autre impression.
La campagne avoisinante, par contre, est charmante ! St-Jean, Charny, St-Romuald... que de belles villes ! Mais Québec, difficile de ne pas critiquer. J'essaie d'être positif, de voir les belles choses. Vraiment.
juin 19, 2005
Enfin !
Chaque année, des gens utilisent leurs enfants pour enrichir leur compte de banque. En accusant des artistes d'atrocités. C'est évidemment plus facile quand l'artiste en question semble vulnérable et, qui plus est, a des comportements qui portent à jugements.
Certains sont la cible de parents compulsifs qui, après maints essais, refusent de laisser l'os. D'habitude, les parents utilisent les médias. Aux États-Unis, c'est puissant. Un journal télévisé, quelques cris, un gros plan sur l'enfant. Une photo de l'artiste où il a un air minable. Et voilà, les avocats n'ont qu'à se rencontrer et l'argent passe d'un compte à un autre.
Ce genre de comportements de parents qui vendent littéralement leurs enfants aux médias et leur honneur au passage est inacceptable. Car une chose est sûre, ils gagnent en premier lieu l'opinion publique, ce qui rend leur avantage immense.
Mais il est de ces artistes qui continuent de se battre. Qui espèrent. Il en est un qui a gagné sa cause récemment. Ses cause, devrait-on lire. Apprendra-t-on à le laisser tranquille ?
Je suis heureux de constater que la justice n'est pas entièrement corrompue. De constater que, pour une rare fois, un jugement américain est rendu en faveur d'un artiste qui subit ce genre de chantage. Qui plus est, il s'agit de l'artiste qui a tout perdu, justement à cause de telles poursuites.
Sa réputation est salie. Sa famille unie. Et lui est libre. Enfin !
Certains sont la cible de parents compulsifs qui, après maints essais, refusent de laisser l'os. D'habitude, les parents utilisent les médias. Aux États-Unis, c'est puissant. Un journal télévisé, quelques cris, un gros plan sur l'enfant. Une photo de l'artiste où il a un air minable. Et voilà, les avocats n'ont qu'à se rencontrer et l'argent passe d'un compte à un autre.
Ce genre de comportements de parents qui vendent littéralement leurs enfants aux médias et leur honneur au passage est inacceptable. Car une chose est sûre, ils gagnent en premier lieu l'opinion publique, ce qui rend leur avantage immense.
Mais il est de ces artistes qui continuent de se battre. Qui espèrent. Il en est un qui a gagné sa cause récemment. Ses cause, devrait-on lire. Apprendra-t-on à le laisser tranquille ?
Je suis heureux de constater que la justice n'est pas entièrement corrompue. De constater que, pour une rare fois, un jugement américain est rendu en faveur d'un artiste qui subit ce genre de chantage. Qui plus est, il s'agit de l'artiste qui a tout perdu, justement à cause de telles poursuites.
Sa réputation est salie. Sa famille unie. Et lui est libre. Enfin !
juin 08, 2005
Alanis s'en va au Starbucks
Dix ans déjà ! Dix ans depuis cet opus monumental qu'est Jagged Little Pill ! Alanis concocte présentement une version acoustique de son bébé qu'elle lancera... dans les Starbucks ! Pour les six premières semaines de vente, son album ne sera disponible que dans les Starbuck's Coffee. Je n'ai jamais eu autant envie d'un bon café...
juin 02, 2005
S'abonner à :
Messages (Atom)